Trop de concurrence ?
Une main d'oeuvre low-cost qui "coûtent 30 à 40% moins cher que les salariés Français" et des conditions de travail "souvent indignes" pour eux : voilà ce qui fait la grogne de la Confédération. Dans sa ligne de mire : la directive européenne qui permet à ces "travailleurs détachés" d’être employés en France, tout en payant leurs charges salariales dans leur pays d'origine.
"Plus besoin de transporter son entreprise dans un pays étranger où la main d’oeuvre est moins chère. Ce sont les travailleurs à bas coût qui viennent à nous. En toute légalité. Il est urgent de réagir", indique le communiqué. Bâtiment, agroalimentaire et industrie sont les principaux secteurs concernés.
Dénonçant le coût du travail et l'augmentation incessante des charges, la CGPME lance donc un appel au secours : "le gouvernement français doit se mobiliser pour [...] sauver nos emplois. Donnez-nous les moyens de redevenir compétitifs."