"Face à la colère engendrée par la réforme des retraites, refusée par la grande majorité des Françaises et Français, mais aussi par l’utilisation du 49.3, les manifestations n’ont fait que se conforter. Des actions violentes se déroulent désormais dans de nombreuses villes. Je me joins à mes collègues élues et élus pour dénoncer cette gestion de crise. La sortie de la crise passera, sinon par le retrait de la réforme, a minima par une réouverture des négociations avec les forces syndicales .
J’en appelle aux députés Eric Alauzet et Laurent Croizier, aux sénateurs Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot, pour défendre cette voie auprès du gouvernement.
J’espère que le conseil constitutionnel actera le processus démocratique d'un référendum d’initiative partagée.
Je condamne les violences inacceptables qui se sont déroulées dans nos rues. Face aux situations de très grandes tensions qui ont eu lieu à Besançon en marge des manifestations, je demande à ce que la manifestation du 28 mars, et les suivantes, se déroulent dans le calme, la non-violence et la dignité, comme le souhaite la grande majorité des manifestants et de la population".
(Communiqué)
1 Commentaire
Un commentaire
Je suis d’accord avec Madame VIGNOT sur l’intérêt du processus démocratique qu’est le référendum.
Et si Mme VIGNOT donnait l’exemple et organisait un référendum local quant à la suppression des places de parking au centre-ville, aux multiples aménagements grippant la circulation, sur des projets comme la ferme de Planoise, sur le rôle et les moyens de la police municipale, sur la restauration de la sécurité… ?