Le Jura retenu pour l'implantation d'une prison expérimentale

Publié le 13/12/2011 - 18:12
Mis à jour le 14/12/2011 - 08:17

Le ministre de la Justice, Michel Mercier, a retenu la commune de Saint-Julien-sur-Suran parmi les sites proposés pour implanter la prison expérimentale conçue par l'ex-détenu Pierre Botton, a annoncé ce dernier mardi, dans un communiqué. 

Se prévalant du soutien de l'Elysée et de la collaboration d'entreprises et institutions, M. Botton, fondateur de l'association "Les prisons du coeur", avait révélé en mai ce projet qu'il inscrit dans le cadre de la lutte anti-récidive.

"Le ministre a reçu Pierre Botton à la Chancellerie le 30 novembre", a confirmé le porte-parole de la Chancellerie, Bruno Badré, interrogé par l'AFP.

"Il lui a fait part de son intérêt pour la philosophie de son projet et a demandé à l'Administration pénitentiaire de rendre rapidement ses conclusions sur les aspects techniques du dossier", a-t-il ajouté.

Selon M. Botton, l'Administration pénitentiaire a validé les principales caractéristiques du projet.

Cet établissement, implanté sur un terrain d'environ 44.000 m2, pourra accueillir 120 détenus, des hommes condamnés pour la première fois, et dont les peines seront comprises entre 6 mois et 5 ans (hors "condamnation de nature sexuelle" et "crime de sang"), a-t-il précisé.

Un centre commercial ouvert au public sera adossé à la prison, et ce sont les détenus en fin de peine qui serviront les clients.   Les détenus travailleront également au sein de l'établissement, pour des salaires "identiques à ceux de la vie normale".

Ils auront la clé de leurs cellules, qui seront dépourvues de barreaux. Au sein de la prison, il n'y aura ni quartier disciplinaire, ni "grillage ni barbelé", à l'exception de la double paroi grillagée qui entourera le centre.

"En cas de rupture du contrat de confiance, la sanction sera immédiate avec renvoi dans les structures pénitentiaires classiques", précise le communiqué.   Selon M. Botton, deux propositions restent soumises à la décision du ministre: le téléphone portable pour tous les détenus et l'absence d'œilleton sur les portes des cellules.

Ce projet, dont le coût est estimé à 10 millions d'euros, devrait voir le jour "au plus vite", selon l'ex-gendre de Michel Noir, qui a fait 20 mois de prison dans les années 1990 pour abus de biens sociaux.

(source : AFP) 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.14
légère pluie
le 18/04 à 3h00
Vent
2 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
93 %