En janvier dernier lors du précédent comptage, 1.393 personnes de la région avaient pris part à l’événement. Cette participation a permis de dénombrer "près de 51.501 oiseaux, avec en tête des espèces les plus abondantes en Bourgogne-Franche-Comté, le moineau domestique (10.982 individus), la mésange charbonnière (7.517 individus) et la mésange bleue (5.955 individus)" rapporte la LPO.
Pour participer au comptage de ce mois-ci, "il n’est pas nécessaire d'être un expert en ornithologie" affirme la LPO, il suffit "d'avoir un peu de temps, d'aimer regarder ce qu'il se passe dans son jardin ou dans un parc et de savoir compter. Facile !"
- Choisissez un jour d’observation : samedi 24 ou dimanche 25 mai, et un créneau d'une heure. Le créneau horaire d'observation est libre, à vous de le choisir en privilégiant la matinée, moment où les oiseaux sont les plus actifs, surtout à cette période de l’année.
- Trouvez un lieu d'observation : un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d'observation :
- Comptez et notez durant 1 heure tous les oiseaux qui se posent sur votre site. Afin de ne pas compter 2 fois le même oiseau, notez le nombre maximal d'individus observés en même temps pour chaque espèce. Une fiche de comptage imprimable est disponible en ligne :
- Transmettez ensuite vos données sur le site https: www.oiseauxdesjardins.fr/
- N'hésitez pas à partager la photo de votre poste d'observation le jour J, sur Instagram ou Facebook, avec le hashtag #LPOBFC ou en identifiant la @lpo_bfc!
72 espèces différentes observées en 2024
L'année dernière lors du comptage du mois de mai, 5.695 oiseaux de 72 espèces différentes ont été observés. Le moineau domestique a dominé nettement (1.299 individus, présent dans 80 % des jardins), suivi de l'étourneau sansonnet (484 individus) et de la mésange charbonnière (373 individus). Le merle noir figurait également parmi les espèces les plus régulièrement observées (présent dans 73 % des jardins).
Pour la LPO, ce week-end d'observation "est bien plus qu'un simple loisir" puisqu’il permet "de contribuer à la science" depuis chez soi. Les données récoltées lors de ces deux journées aident la ligue "à mieux comprendre les habitudes de nidification, d'alimentation ou de passage des oiseaux au printemps, et permettent de suivre l'évolution des populations en période de reproduction".