L’organisation milite pour la création d’une ”collectivité territoriale unique de Franche-Comté ou Région autonome de Franche-Comté” dotée d’un pouvoir législatif, fiscal et juridique sur toutes les matières qui ne relèvent pas des fonctions régaliennes de l’État.
Une autonomie inspirée du modèle corse
Selon le communiqué, l’objectif est d’obtenir une autonomie ”politique, économique et culturelle” dans le cadre de la République française. L’UPC affirme que seule sa victoire aux prochaines élections régionales permettrait la mise en place d’une région Franche-Comté autonome ”d’ici 2028 grâce à une autonomie de plein droit et de plein exercice, comme celle demandée par la Corse”.
Des critiques envers les responsables régionaux
Le texte accuse l’ancienne présidente de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, et son successeur Jérôme Durain, d’avoir rejeté ”de façon malhonnête et malintentionnée” le recours au référendum sur la question territoriale. L’association estime que ”dans une société franc-comtoise privée de ses institutions régionales depuis une décennie, méprisée et humiliée par le centralisme, l’abolition de la grande région est donc plus que jamais un impératif démocratique et économique”.
”Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !”
Le communiqué se conclut par une référence à la devise historique des Comtois : ”Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !”. Le communiqué est signé par Billy Fumey, président de l’UPC, et Romain Grosjean Shoellhammer, secrétaire.