Manuel Valls à Audincourt : "Je n'occupe ni les pantoufles ni le lit" de Claude Guéant

Publié le 15/06/2012 - 07:43
Mis à jour le 15/06/2012 - 07:43

Le ministre (PS) de l’Intérieur, Manuel Valls, « n’occupe ni les pantoufles ni le lit » de son prédécesseur de droite Claude Guéant, a-t-il répondu jeudi à l’eurodéputé Vert Daniel Cohn-Bendit, qui l’a accusé de reprendre à son compte la politique de M. Guéant.

Le ministre (PS) de l'Intérieur, Manuel Valls, "n'occupe ni les pantoufles ni le lit" de son prédécesseur de droite Claude Guéant, a-t-il répondu jeudi à l'eurodéputé Vert Daniel Cohn-Bendit, qui l'a accusé de reprendre à son compte la politique de M. Guéant.

"Je n'utilise pas le logement de fonction du ministère de l'Intérieur, donc je n'occupe ni les pantoufles ni même le lit de M. Guéant", a plaisanté M.Valls lors d'une conférence de presse à Audincourt (Doubs), en réponse à une question sur la sortie de l'eurodéputé écologiste.

Mardi à Strasbourg, M. Cohn-Bendit avait accusé M. Valls d'avoir "adapté à ses pieds les pantoufles" de M. Guéant, en reprenant à son compte la politique de son prédécesseur concernant la réforme de l'espace Schengen. "Ce n'était pas la peine de changer Sarkozy pour Hollande si c'est pour arriver à cela", s'était-il emporté.

M. Cohn-Bendit faisait référence à l'accord survenu la semaine dernière entre les ministres de l'Intérieur des pays de l'espace Schengen, et qui permettra de rétablir, de façon temporaire, les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire incontrôlable.

Sur le fond, a expliqué jeudi M. Valls, "contrairement à ce que voulaient Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, la France n'annonce pas sa sortie de l'espace Schengen, mais elle conserve des mécanismes permettant aux Etats de garder une certaine souveraineté sur leurs frontières, notamment en cas de très forte affluence".

Nicolas Sarkozy avait menacé lors de la campagne présidentielle de suspendre la participation de la France aux accords Schengen s'ils n'étaient pas révisés. Il souhaitait notamment qu'un Etat puisse être exclu de Schengen en cas de "défaillance".

François Hollande avait dénoncé une posture "anti-européenne" destinée à "draguer grossièrement" les voix du Front national. L'accord entériné la semaine dernière à Luxembourg, et endossé par M. Valls, permettra de rétablir de façon temporaire les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire incontrôlable à une des frontières extérieures de l'espace Schengen.

(source: AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Législatives 2024 : le collectif “à gauche citoyens” appelle à voter pour le Nouveau Front populaire

Dans un communiqué du 15 juin 2024, l’association "à gauche citoyens !" se réjouit de l’accord intervenu entre les forces de gauche et les écologistes et de la constitution du Nouveau Front populaire. "Cela répond à la raison d’être de notre association depuis sa création", est-il précisé.

Les Républicains : l’exclusion d’Eric Ciotti, invalidée par le tribunal judiciaire de Paris

La justice a suspendu l’exclusion d’Eric Ciotti, président de LR, a-t-on appris vendredi 14 juin. Pour rappel, le bureau politique de son parti s’était réuni le 12 juin pour l’évincer après ses déclarations sur son alliance avec l’extrême droite dans le cadre des élections législatives.

Législatives 2024 : cette fois, le Mouvement Franche-Comté appelle à ne pas voter pour LFI

Après avoir appelé les Francs-Comtois à ne pas voter aux prochaines législatives pour l’extrême droite, le RN, parti ”national-centraliste” en ce qu’il souhaite détruire l’Europe et supprimer les régions, le Mouvement Franche-Comté leur demande, ce vendredi 14 juin, ne pas voter pour les candidats de La France insoumise, parti co-fondateur du Nouveau Front populaire.

Législatives 2024 : à Besançon comme en France, les lieux de musiques actuelles appellent à faire barrage à l’extrême droite

Dans un communiqué de la Fédération des lieux de musiques actuelles (Fedelima) diffusé vendredi 14 juin 2024, le monde des arts et de la culture appellent à se mobiliser aux élections législatives pour ”faire barrage à l’extrême droite”. Un texte relayé notamment par La Rodia et Le Bastion à Besançon.

Accord signé au Nouveau Front populaire : Dominique Voynet, candidate dans le Doubs

Les Écologistes, le Parti socialiste, la France insoumise et le Parti communiste ont trouvé et signé jeudi 13 juin au soir un accord pour la création d'un "Nouveau Front populaire", après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier. Dominique Voynet (EELV), ancienne ministre et secrétaire régionale d'Europe Écologie-Les Verts en Bourgogne-Franche-Comté est candidate dans la deuxième circonscription du Doubs, supplée par Anthony Poulin, adjoint à la maire de Besançon.

Législatives 2024 : Éric Alauzet se retire et laisse la place à Benoît Vuillemin

Selon un communiqué du 13 juin 2024, le député de la deuxième circonscription du Doubs du parti Renaissance, Éric Alauzet, a décidé de se retirer de la campagne pour l’élection législatives anticipée des 30 juin et 7 juillet. Il confirme la candidature de Benoît Vuillemin, maire de Saône et vice-président de Grand Besançon Métropole.

Législatives 2024 : un collectif mobilisé contre l’extrême droite à Besançon

À l'initiative de la Ligue des droits de l'Homme, une cinquantaine d'associations, d'ONG et d'organisations syndicales se sont réunies lundi 11 juin 2024 et ont décidé de former un collectif suite aux résultats des élections européennes. Pour rappel, une mobilisation contre l’extrême droite est prévue samedi 15 juin 2024 à 15h00 place de la Révolution à Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.28
pluie modérée
le 17/06 à 6h00
Vent
2.32 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
93 %