Méningite à Dijon : une nouvelle campagne de vaccination cible les jeunes de  17 à 24 ans

Publié le 21/09/2018 - 15:27
Mis à jour le 15/04/2019 - 15:52

Après deux cas de méningite mortels fin 2016 et  une vaste campagne de vaccination à l’université, la maladie est réapparue à Dijon, faisant un mort. Les autorités sanitaires lancent ce vendredi 21 septembre 2018 une nouvelle campagne ciblant cette fois tous les jeunes de 17 à 24 ans.

 © dfuhlert
© dfuhlert

Environ 40.000 personnes sont concernées sur plus de 150 communes des bassins de vie de Dijon et de Genlis, à une vingtaine de kilomètres, selon l'Agence régionale de santé (ARS).

Un décès au mois de décembre

"Suite au foyer épidémique (fin 2016), il n'y a eu aucun cas pendant un an. On a vu réapparaître le méningocoque W en décembre 2017", a indiqué à l'AFP Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l'ARS. Cinq nouveaux cas se sont ensuite déclarés en six mois dans le département, dont quatre dans la zone ciblée. L'un d'eux, un jeune homme de 23 ans, est décédé dès le mois de décembre.

Deux seulement étaient des étudiants et les autorités sanitaires ciblent désormais tous les jeunes "résidant, travaillant ou étudiant dans ces bassins de vie". "Ce n'est pas une nouvelle épidémie. Pour autant, comme c'est exactement la même souche à chaque fois, il a été décidé de lancer cette campagne", qui démarre le 1er octobre, a précisé M. Obrecht.

Après trois cas, dont deux mortels, survenus fin 2016, près de 14.000 personnes avaient été vaccinées début 2017 sur le campus de Dijon, dont plus de 10.000 étudiants, soit 41% de l'objectif.

"La souche était toujours présente"

"Visiblement, la souche était toujours présente et a continué à circuler de façon inapparente dans cette population de jeunes", dont la tranche d'âge est la plus concernée par la maladie, selon M. Obrecht.

"En France, cette campagne est une première en population générale contre le méningocoque W", souligne l'ARS dans un communiqué. Elle doit s'étendre jusqu'en mars mais "sa durée pourra être réajustée".

"des infections relativement rares"

Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 546 cas notifiés en 2017 ayant causé 62 décès, selon des données de l'organisme Santé publique France, qui relève une augmentation de l'incidence du sérogroupe W depuis 2015.

L'ARS, qui table sur un budget de 500.000 à 900.000 euros en coûts directs, insiste sur "la gravité des infections dont cette souche est responsable (taux de mortalité de 32% en 2017 en France)" et "l'efficacité du vaccin".

Les étudiants vaccinés en 2017, protégés pour cinq ans, ne sont en revanche pas concernés.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

La Ville de Besançon encourage la vaccination contre la grippe pour les publics à risque

Alors que la période de circulation du virus de la grippe s’étend habituellement d’octobre à mars, la Ville de Besançon rappelle ”l’importance de la vaccination pour les personnes les plus vulnérables”. À travers sa direction Santé Publique, la municipalité recommande la vaccination pour les populations à risque, incluant notamment les plus de 65 ans et les professionnels en contact avec des publics fragiles.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Prendre soin de ceux qui soignent : une nouvelle initiative à Besançon

Face au mal-être croissant des professionnels de santé, CaPaciTéS Besançon et Métropole et l’association Le Don du Souffle (DDS) lancent une série d’ateliers destinés à améliorer le quotidien des soignants et à renforcer le lien entre eux. "Prendre soin des professionnels de santé : une priorité", rappellent les porteurs du projet dans leur communiqué du 17 octobre 2025.

La résidence autonomie Les Salins de Bregille se renouvelle après un an de travaux

Présente depuis plus d’un demi-siècle sur les hauteurs de Besançon, la Résidence autonomie Les Salins de Bregille vient d’achever une importante phase de rénovation, a-t-on appris le 15 octobre 2025. Une transformation qui marque une nouvelle étape de son histoire…

Forte baisse du tabagisme en France : 4 millions de fumeurs quotidiens en moins en 10 ans

Selon les premiers résultats du Baromètre de Santé publique France 2024, la France enregistre une forte baisse du tabagisme, rompant avec la stagnation observée pendant la pandémie de Covid-19. Il s’agit d’une diminution historique du nombre de fumeurs dans l’Hexagone…

Dermatose nodulaire contagieuse : une stratégie sanitaire de lutte pour “éradiquer” l’épidémie dans le Jura

Ce mardi 14 octobre 2025, le préfet du Jura Pierre-Edouard Colliex, a présidé une réunion de gestion de crise sur la dermatose nodulaire contagieuse en présence des services de l’État : la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), la Gendarmerie nationale, le Service Départemental d’Incendie et de Secours, ainsi que les professionnels agricoles : Groupement de Défense Sanitaire (GDS), des vétérinaires, le président de la Chambre d’agriculture et le directeur de la FDSEA.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.1
légère pluie
le 26/10 à 15h00
Vent
3.71 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
91 %