Mosquées taguées dans le Doubs : le procès du suspect renvoyé le 25 avril 2022

Publié le 09/02/2022 - 11:57
Mis à jour le 10/02/2022 - 11:29

Au mois de novembre 2021, plusieurs mosquées ont été vandalisées dans le Doubs (Besançon, Pontarlier et Montlebon). Un ancien candidat aux élections départementales pour le parti du Rassemblement National avait reconnu les faits en janvier dernier. Il devait répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Besançon ce mercredi 9 février, mais il a été renvoyé le 25 avril prochain.

Pour rappel, des croix de Lorraine rouges avaient été taguées sur la mosquée Philippe-Grenier et l’Association des Turcs de Pontarlier, le bâtiment de l’Association de l’amitié franco-turque à Montlebon début novembre 2021 ainsi que la mosquée de Fontaine-Ecu et la mosquée Souna à Besançon dans la nuit du 19 au 20 novembre 2021.

Suite aux enquêtes menées pour retrouver l’auteur, un ancien candidat aux élections départementales du Doubs pour le parti du Rassemblement national a reconnu les faits ce mercredi 12 janvier 2022.

L’ex candidat du RN, âgé de 23 ans, a été interpellé le 12 janvier à son domicile situé à Pontarlier. Il a été placé en garde à vue et a été entendu par les enquêteurs de la Direction départementale de la sûreté publique (DDSP). "Si la Sureté n’avait pas été saisie pour ces trois faits, il y aurait eu peu de chance que l’affaire sorte", avait précisé Yves Cellier, directeur départemental de la Sûreté publique du Doubs.

Lors de son audition, le mise en cause a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.

Un exemplaire de "Mein Kampf" retrouvé chez le suspect

Le procureur Etienne Manteaux avait indiqué en janvier dernier que pour le suspect "la religion musulmane n’est pas compatible avec les valeurs de la France" et que "les mosquées, c'est pas la France".

Le suspect, chez qui un exemplaire de "Mein Kampf" avait été retrouvé, mais qui avait assuré "ne pas adhérer aux idées" d'Hitler, avait affirmé avoir dessiné une croix de Lorraine, symbole historique de la Résistance et du gaullisme, "pour montrer que la France est un pays fort", selon le procureur.

Candidat perdant du RN aux élections départementales dans le canton de la Cluse-et-Mijoux, il a quitté fin 2021 le parti qu'il jugeait "trop laxiste".

Le procès renvoyé en avril

Le parquet a placé l’ex-candidat sous contrôle judiciaire. Il devait répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Besançon ce mercredi 9 février pour dégradations de lieux cultuels avec motifs religieux devant le tribunal correctionnel de Besançon, a indiqué Etienne Manteaux. Vraisemblablement, l'accusé n'a pas pu se rendre à Besançon. Habitant à Pontarlier et travaillant en Suisse, il n'aurait pas pu traverser la frontière pour être présent à son procès qui est donc renvoyé lundi 25 avril.

Il encourt pour ces faits jusqu'à sept ans d’emprisonnement.

Cet homme est déjà connu des forces de l’ordre. Il a déjà été condamné à trois reprises en France et en Suisse, notamment pour port d’armes de catégorie D et violences conjugales.

(maCommune.info avec AFP)

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