Cette soirée programmée de 20h20 à environ 23h00 se déroulera en trois phases lors desquelles les prétendants à l’Elysée interviendront les uns après les autres.
Avec un temps de parole différent, qui dépend notamment du nombre d’élus, des groupes à l’Assemblée, des sondages, de la dynamique de campagne et des résultats aux précédentes élections, selon TF1, qui se base sur les règles de l’équité édictées par l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel.
A 27 jours du premier tour, cette soirée au format inédit s'inscrit dans une campagne qui ne ressemble à aucune autre sous la Ve République, impactée de plein fouet par la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l'énergie avec en toile de fond un possible rebond de la pandémie du Covid.
Il y aura le président-candidat, toujours donné grand favori dans les sondages pour un deuxième mandat, mais aussi ses rivaux d'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour, de droite Valérie Pécresse (LR) et de gauche Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Fabien Roussel (PCF), Anne Hidalgo (PS).
Mais certains n'ont pas été invités, comme les candidats d'extrême gauche Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ou encore Jean Lassalle qui s'étrangle d'être traité comme un "candidat de merde et inutile".
Tous les adversaires d'Emmanuel Macron s'accordent pour dénoncer son refus de débattre avant le premier tour.
Le chef de l'Etat, par ailleurs très mobilisé en tant que président en exercice de l'UE, justifie sa décision par le fait que les autres présidents sortants en lice pour un second mandat ne s'étaient pas plus prêtés à l'exercice.