Réduction du nombre de régions : la Bourgogne s'"engage" à discuter avec la Franche-Comté

Publié le 09/04/2014 - 08:52
Mis à jour le 09/04/2014 - 16:19

François Patriat, le président PS de la région Bourgogne, s’est « engagé » mardi à discuter avec la Franche-Comté après la proposition de Manuel Valls de réduire de moitié le nombre de régions.

 ©
©

"Je m'engage d'ores et déjà à entamer les discussions avec la région Franche-Comté afin de mutualiser les moyens et les compétences majeures entre nos deux régions: transports, formation professionnelle, développement économique", écrit dans un communiqué M. Patriat. 

Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Manuel Valls a proposé "de réduire de moitié le nombre de régions dans l'Hexagone" (au nombre de 22, sans compter les quatre d'outre-mer) et "d'engager le débat sur l'avenir des conseils départementaux". "Je vous propose leur suppression à l'horizon 2021", a-t-il ajouté.

"Ces dispositions permettront de supprimer les doublons et d'alléger les charges de structure de façon significative"

Le président de région et sénateur socialiste estime que "concernant le millefeuille territorial, les mesures proposées vont dans le sens de préconisations que j'avais émises : suppression de la clause générale de compétences, renforcement de l'intercommunalité, rapprochement des régions et réforme des conseils départementaux". "Ces dispositions permettront de supprimer les doublons et d'alléger les charges de structure de façon significative", ajoute-t-il. M. Patriat s'était déjà exprimé en janvier en faveur d'un rapprochement avec la Franche-Comté voisine, afin notamment que "les Français s'y retrouvent mieux".

"Si la diminution des régions permet d'être encore plus efficaces dans l'accomplissement de nos missions et de faire des économies au service des citoyens, alors il faut y aller", avait alors dit Marie Guite-Dufay, présidente PS de la région Franche-Comté.

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.11
couvert
le 27/07 à 06h00
Vent
0.71 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
94 %