"Le Taureau présenté au musée a subi un choc, son socle a été déplacé de quelques centimètres et les deux tiges en fer supportant l’œuvre ont cédé. Le Taureau a glissé de 10 cm sur son sur-socle en bois, sans tomber au sol. Les dégâts sont limités à une petite zone correspondant à la restauration du 19e siècle", expliquait en mars dernier la Ville de Besançon qui précisait que le plâtre, qui a servi de comblement entre les deux parties, s’était fragilisé.
Deux restauratrices spécialisées
L’œuvre a fait l’objet d’un constat d’état détaillé et d’une proposition d’intervention par deux restauratrices spécialistes du métal et du mobilier archéologique, habilitées à travailler sur les collections disposant du label "Musées de France". La restauration se fera en deux temps : retrait de l’ancienne restauration et consolidation de la jointure entre le corps de l’animal et sa patte. Un traitement de surface et un dépoussiérage seront également réalisés.
"Les opérations de restauration débuteront à la fin de l’année 2025, une fois que l’assurance aura rendu son expertise et que les propositions d’intervention des restauratrices auront été validées par la commission scientifique régionale compétente en matière de restauration", explique le musée.
Cette instance, pilotée par la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, s’assure que les protocoles de restauration soient adaptés et sans risque pour la matérialité des œuvres des musées de France.
Un moulage pour patienter
La première phase de restauration aura donc lieu fin novembre 2025 et la seconde à partir de février 2026 pour un retour dans les salles envisagé au printemps. En attendant cette date, un fac-similé du taureau, réalisé par l’atelier de moulages des musées d’Arts & du Temps de Besançon prendra place au sein de l’espace archéologie et permettra ainsi de patienter jusqu’au retour de l’original.


