Dans un communiqué publié ce jeudi, Fabrice Friche affirme que ce retrait "n’est pas une surprise", et va jusqu’à considérer qu’il est "en réalité en cours depuis sa prise de fonction". Le texte critique ouvertement un manque d'engagement de Myriam El Yassa : "Absence sur le terrain, silence politique, et l’absence de dynamique collective ont laissé une fédération affaiblie, divisée, sans ligne politique claire."
"Étaler nos divisions dans la presse est une faute politique"
Sans nommer précisément les faits à l’origine de cette annonce, le communiqué déplore que des divergences internes aient été rendues publiques. "Dans ce contexte, étaler nos divisions dans la presse est une faute politique", peut-on lire. L’ancien élu insiste sur le caractère collectif du processus de congrès interne : "Un congrès est un moment démocratique interne, collectif, pas une tribune personnelle. C’est un temps pour débattre d’un projet, pas pour masquer ses propres responsabilités derrière des accusations vagues."
Face à ce climat tendu, Fabrice Frichet affirme vouloir se concentrer sur le travail de terrain et le projet politique du PS. "Pendant ce temps, des militantes et militants s’engagent chaque jour avec vigueur et conviction pour faire vivre le Parti socialiste, ici, dans le Doubs, comme ailleurs", souligne le communiqué.

Il renouvelle également son soutien à la ligne portée par Nicolas Mayer-Rossignol, candidat au poste de Premier secrétaire du PS lors du dernier congrès : "Leur ambition : porter un véritable projet de transformation sociale, fidèle à nos valeurs [...] dont le texte d’orientation trace un chemin clair pour l’avenir du Parti."
Enfin, le communiqué conclut : "Oui, la gauche locale et départementale travaille. Elle travaille dans les communes, dans les associations, dans les syndicats, sur le terrain, avec discrétion et sérieux. Et c’est avec elle que se bâtira l’avenir."