Trafic de drogue : 10 ans de prison pour le chef d'un réseau dans l'Est

Publié le 03/07/2025 - 08:16
Mis à jour le 03/07/2025 - 08:16

Le tribunal correctionnel de Belfort a prononcé mercredi 2 juillet 2025 des peines allant jusqu'à 10 ans de réclusion, à l'encontre des figures d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants qui irriguait la Franche-Comté et l'Alsace depuis plus d'un an.

Belfort : bas-relief au tribunal de grande instance  © Th. Bresson CC3
Belfort : bas-relief au tribunal de grande instance © Th. Bresson CC3

Au terme d'une semaine et demie d'audience sous haute surveillance, les juges ont globalement suivi les réquisitions du parquet. Celui-ci décrivait une organisation structurée, hiérarchisée, capable de générer plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires en 60 semaines. Le trafic portait sur de la cocaïne, de l'héroïne et du cannabis, importés depuis Lyon, la Belgique ou les Pays-Bas, puis redistribués dans le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, le Doubs et le Haut-Rhin.

Trois hommes ont été désignés comme les têtes du réseau. Elias Basbas, considéré comme l'instigateur principal par l'accusation, a écopé de la peine la plus lourde : dix ans de prison et 10.000 euros d’amende. Déjà condamné à 30 ans de réclusion pour assassinat (l'affaire est en appel à Besançon) et à huit ans dans une autre affaire, il n'était pas représenté à l'audience. Son avocate était absente et le jeune homme avait refusé la désignation d'un défenseur commis d'office.

Un trafic géré depuis la prison

Elias Basbas gérait le trafic depuis la prison, tout comme Jibril Ben Chaouacha, surnommé "le Sphinx". Âgé de 21 ans, ce dernier a été condamné à huit ans de prison et 20.000 euros d'amende. Romain Bougeot, qui assurait la logistique du réseau depuis Belfort, a écopé de six ans de prison et 10.000 euros d'amende. Son frère, Brayan, a été condamné à quatre ans de prison, dont un avec sursis. Tous étaient poursuivis pour trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d'armes.

Les autres prévenus, aux profils très variés - d'une salariée en CDI dans les ressources humaines sans casier judiciaire à des multirécidivistes - ont écopé de peines allant de trois mois avec sursis à trois ans ferme.

L'enquête a mis au jour un système élaboré : points de deal fixes ou mobiles, usage d'applications cryptées, recours à des "nourrices" (personnes stockant la drogue chez elles), véhicules de location, faux papiers, réseaux de distribution rodés.

Les maillons les plus vulnérables, souvent des consommateurs dépendants, sans emploi ni antécédents, étaient mobilisés pour le stockage ou la logistique.

(AFP)

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