Tram : Jean-Louis Fousseret menace Mireille Péquignot de poursuites

Publié le 03/10/2011 - 18:38
Mis à jour le 12/04/2019 - 11:46

Mis en cause par l’élue représentant le Nouveau Centre au conseil municipal de Besançon par rapport au choix du constructeur du futur tramway, le président du Grand Besançon menace Mireille Péquignot de poursuite.  Dans un communiqué elle s’était interrogée sur le versement d’éventuelles commissions.

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La lettre adressée par Jean-Louis Fousseret à Mireille Péquignot :

« J’ai lu avec attention dans la presse, puisque, à ce jour, vous n’avez pas encore eu l’élégance de me la communiquer, votre lettre m’accusant d’être un VRP de luxe pour le groupe européen CAF.

Refusant la polémique stérile, je me suis interrogé sur la nécessité de vous répondre publiquement.

Cependant, les inexactitudes, les mensonges et de graves insinuations m’obligent à vous répondre point par point.

Tout d’abord, je ne suis le VRP de personne, si ce n’est de notre ville, et de notre région, et spécialement auprès du monde économique. Je le fais et je continuerai à le faire avec enthousiasme car il est de mon devoir d’être l’ambassadeur de notre région et sa capitale, et si je me suis rendu en Espagne, c’est uniquement pour négocier les conditions avantageuses pour les finances de Besançon et de notre agglomération.

Vous m’accusez d’acheter des tramways espagnols de préférence aux tramways Alstom.

Dois-je vous rappeler que les marchés publics de ce type sont soumis à une procédure d’appels d’offres au niveau européen, qui répond à un strict ordonnancement juridique soumis au contrôle du juge.

Madame, en ce qui me concerne, je respecte la loi, et j’ai choisi CAF après avis unanime de la Commission d’Appels d’Offres

Le non-respect des règles aurait été immédiatement sanctionné par les magistrats saisis par les autres candidats au marché et non retenus.

Par ailleurs, révisez vos chiffres, vous qui êtes toujours prête à dénigrer la Franche-Comté, il n’y a pas 40 % de chômage dans le Grand Besançon, heureusement.

En outre, permettez-moi de vous rappeler, car vous semblez l’ignorer, que les tramways du Grand Besançon seront construits par des ouvriers français, à Bagnères-de-Bigorre, Alstom construisant les siens à La Rochelle, vous le voyez.

La Rochelle, Besançon ou Bagnères-de-Bigorre, c’est la France, Madame.

Vous parlez de campagne de communication offerte à CAF par le Grand Besançon.

La réalité est inverse puisque, par exemple, c’est CAF qui vient d’offrir au Grand Besançon la maquette grandeur nature de notre tramway, qui va permettre aux futurs utilisateurs d’initier d’éventuelles modifications.

Coût de cette maquette : environ 400 000 €uros.

Qui fait un cadeau à qui ?

D’autre part, affirmer que CAF n’a pas d’expérience, alors que cette société vieille de 100 ans construit depuis longtemps des tramways, des métros et des trains à grande vitesse, c’est faire preuve de beaucoup d’ignorance ou de malhonnêteté intellectuelle.

Alstom vend dans le monde entier -et c’est très bien aussi- et équipe par exemple le métro de Madrid et de  Barcelone, en Espagne !!!

On ne peut vouloir exporter et d’autre part fermer les frontières.

Par ailleurs, c’est bien mal me connaître que de penser que je ne défendrais pas les intérêts de l’industrie franc-comtoise.

En effet, j’ai proposé à CAF d’équiper les trams avec des moteurs d’Alstom et de faire ainsi travailler l’industrie franc-comtoise. A cet égard, une délégation de CAF viendra prochainement en Franche-Comté pour étudier d’éventuelles collaborations.

Pour terminer, vous faites allusion à, je cite, « des commissions auraient-elles été perçues ».

Ces allégations sont très graves, et je vous demande désormais de mesurer vos propos.

Si tel n’était pas le cas, je me verrais dans l’obligation de demander à la justice de notre pays de vous rappeler les règles qui protègent la probité et l’honneur de chacun ».

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