Bilan 2014
Comme le veut la coutume, ce jeudi soir à Besançon, Jacques Bahi s'est prêté à l'exercice de la rétrospective de l'année écoulée et a abordé les chantiers à venir en 2015.
50 à 60.000 étudiants dans la future UBFC
Il s'est bien sûr félicité de la future publication du décret annoncant la création de la COMUE. "C'est l’aboutissement d’un objectif ancien de presque 10 ans, celui de l’union des établissements d'enseignement supérieur universitaire des deux territoires bourguignons et franc-comtois."
La COMUE réunira l’UFC, l’Université de Bourgogne, l’Université de technologie de Belfort Montbéliard, Agro Sup Dijon, l’ENSMM et l’école de commerce de Dijon. D'ici trois mois, un conseil d'administration ainsi qu'un président temporaire seront nommés et c'est aujourd'hui officiel, son siège social se trouvera à Besançon. "C'est une bonne chose", a noté Jacques Bahi.
Avec la future Université de Bourgogne Franche-Comté (UBFC), "nous passons un cap", a t-il ajouté. "Elle va permettre d’impulser des actions mutuelles de recherche, de formation et d’innovation. Nous prévoyons de mettre des Master en commun, dont certains en langue anglaise." Entre 50 et 60.000 étudiants y seront regroupés à terme.
Parmi d'autres sujets de fierté, Jacques Bahi a notamment évoqué les bons chiffres de l’insertion professionnelle (les sciences de l’ingénieur affichant un taux de 98% en 2011.) La réception du bâtiment de TEMIS Sciences et la pose de la première pierre de la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement (MSHE).
Indignation personnelle suite aux attentats de Paris
Pour débuter son discours, Jacques Bahi a également tenu à faire une parenthèse émouvante sur les attentats de Paris, rendant hommage aux victimes, se basant sur sa propre expérience personnelle.
"Moi, Français d’origine étrangère, pur résultat de l’éducation, élevé jusqu’à l’âge de 24 ans dans un pays musulman, je n’ai pas choisi la France comme patrie de cœur pour vivre cette terreur, j’ai choisi la France pour ses Lumières", a t-il déclaré, entamant alors une longue liste de références : "de Spinoza et Newton à Thomas Jefferson en passant par Diderot..."