Cette commande publique, évaluée à près de 450 millions d'euros, n'aura "pas d'impact budgétaire immédiat" pour l'Etat, a assuré une porte-parole de Bercy, en ajoutant que les trains seraient payés au moment de leur fabrication, soit en 2019-2020.
Les rames de TGV, qui circuleront sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, seront financées par l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), en charge des grandes infrastructures, a-t-on précisé. Outre ces 15 TGV, l'Etat a annoncé en début d'année une commande de 30 trains Intercités à Alstom, dont l'achat devrait être confirmé d'ici novembre, et dont le coût est évalué à près d'un demi-milliard d'euros. Là encore, le financement interviendra "à partir de la mise en production, soit 2019-2020", a précisé Bercy.
Outre ces commandes par l'Etat, le groupe Alstom bénéficiera d'une commande passée par la SNCF, portant sur six TGV (destinés à la ligne Lyon-Turin) et 20 locomotives dépanneuses.
Selon le gouvernement, ces différentes commandes permettront à l'usine de Belfort d'avoir une charge de travail suffisante jusqu'en 2021, date à partir de laquelle Alstom devrait recevoir les premières commandes pour la cinquième génération de TGV.