Et les Restos du coeur s'adaptèrent...

Publié le 11/05/2020 - 14:12
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:43

Covid-19 • Les restos du cœur sont devenus une institution au fil des années. Ils ont su s’adapter aux évolutions et à-coups de notre société. Avec la pandémie actuelle, ils continuent à le faire. Témoignages de Dominique, Nathalie et Vanessa.

© FBK Restos du Coeur 25  ©
© FBK Restos du Coeur 25 ©

Dominique, le chef d’orchestre

Dominique est responsable des bénévoles des Restos du cœur pour le département du Doubs et bénévole sur le plus gros site de Besançon. «L’association compte 12 centres de distribution dans le Doubs. Notre campagne d’hiver s’achevait le 13 mars et la campagne d’été démarrait le 16 mars. Tous nos centres sont donc restés ouverts pour tenir compte de la pandémie».

Reste que l’activité a dû évoluer pour tenir compte de la mise en place des gestes barrière. «Au-delà de la distribution de nourriture, nous avons des actions d’accompagnement : cours de Français, coiffeur, centres de vacances, par exemple, mais toutes sont en stand-by».

Dans le même temps, Dominique a pu constater un afflux de demandes de personnes voulant s’investir. «Depuis le confinement, nous avons reçu plus de 100 propositions d’aide. L’objectif est d’intégrer le plus possible de personnes. Ça nous fait du bien et pour eux — à raison de 3 ‘‘nouveaux’’ par distribution — cela leur permet de découvrir notre action».

Nathalie, bénévole depuis janvier

Elle a vu son quotidien de bénévole évoluer. En effet, «la distanciation implique que nous passions moins de temps avec les familles. Ça refroidit les contacts et nous avons moins de possibilités d’échanger et donc de percevoir d’autres besoins». Nathalie qui a quelques mois de recul relève que les relations entre bénévoles se transforment aussi. «Avec l’intégration de nouveaux, un vrai truc s’est créé. Même si chacun vient avec ses raisons, une espèce de connivence se développe. Une bande se crée. Les blagues fusent. Progressivement, la différence avec les nouveaux disparait et tout le monde aide tout le monde. Quand l’un d’entre nous va chercher un café, on le remplace tout simplement. Entre ça et le respect des contraintes par les bénéficiaires, je ne me sens pas plus en danger ici que lorsque je vais faire mes courses…»

Vanessa, la ‘‘petite’’ nouvelle

Vanessa est l’exemple même de ces personnes qui au moment du placement en confinement ont contacté l’association pour savoir comment se rendre utile. «Ici, je m’occupe plus particulièrement de la préparation des colis. Je suis en école d’infirmière et j’avais envie de donner de mon temps, alors j’étais vraiment contente quand j’ai appris que ma demande était acceptée…». Pour la future infirmière qui a travaillé comme aide-soignante en EHPAD, la notion d’aide est plus qu’importante. «Je suis contente d’aider tout autant les bénévoles que les familles» et c’est certainement ce qui lui donne, d’ores et déjà, envie de continuer au-delà de la pandémie.

Quel souvenir garder de cette période ?

Si Nathalie gardera l’image souriante de ces 30, 40, 50 personnes qui attendent, Vanessa se souviendra longtemps d’une autre bénévole qui apporte un gâteau chaque fois qu’elle vient — chocolat et cerises la semaine passée — Plus globalement, les deux sont d’accord sur le plaisir d’être là pour ces familles, au milieu desquelles le mot misère n’a pas lieu d’être.

Nathalie et Vanessa repartent. Aujourd’hui, Gisèle est là avec un nouveau gâteau…

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