Fin des 10 km le 2 mai et ouverture des terrasses mi-mai

Publié le 21/04/2021 - 16:02
Mis à jour le 22/04/2021 - 13:58

L’exécutif prévoit de lever le 2 mai 2021 l’interdiction de s’éloigner de plus de 10 km de son domicile, d’alléger éventuellement le couvre-feu et de rouvrir à partir de mi-mai les terrasses, commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites, a expliqué à l’AFP une source proche de l’exécutif.

Terrasses de restaurants rue Bersot à Besançon © Alexane Alfaro
Terrasses de restaurants rue Bersot à Besançon © Alexane Alfaro

Comme il l'avait indiqué fin mars, Emmanuel Macron reprendra lui-même la parole pour annoncer les modalités de la réouverture, vraisemblablement d'ici la première semaine de mai, selon cette source. Un Conseil de défense se tient mercredi matin, alors que la situation sanitaire ne s'améliore que très lentement.

Ce calendrier de réouverture est acté

Le chef de l'Etat avait annoncé le 31 mars, pour quatre semaines à partir du samedi 3 avril - donc jusqu'au 2 mai - un couvre-feu à 19H00 dans tout l'Hexagone, la limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, ainsi que le recours systématique au télétravail. Il avait aussi évoqué une réouverture à partir de la mi-mai pour les terrasses de cafés-restaurants et des lieux de culture, un objectif qu'il a réaffirmé ensuite devant des maires et qu'ont confirmé des membres du gouvernement.

Ce calendrier de réouverture est acté, a souligné cette source proche de l'exécutif. Et il n'y aurait donc plus d'attestation de sortie début mai. Ce choix reflète la conviction, à l'Elysée comme à Matignon, que le nombre de contaminations tombera autour de 20.000 par jour d'ici un mois et que l'objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint.

L'Elysée rappelle de son côté que "le président s'est engagé sur un calendrier de réouvertures progressives et fonction de l'évolution de l'épidémie". L'épidémie amorce un pente descendante, avec une baisse des contaminations. Depuis cinq jours, "nous amorçons une décroissance de l'épidémie", avec 33.000 cas par jour en moyenne, a estimé le ministre de la Santé Olivier Véran dans une interview au Télégramme.

Plusieurs points restent en discussion d'ici début mai. A commencer par le couvre-feu, que les plus prudents au gouvernement voudraient retarder d'une heure au maximum en métropole, à 20H00, tandis les partisans de la réouverture plaident pour 23H00. Dans des cas similaires, le chef de l'Etat a souvent opté pour un compromis à mi-chemin.

Autres questions à trancher, les jauges dans les lieux de culture et la taille des commerces pouvant rouvrir. Des concertations se poursuivent aux ministères de la Culture et de l'Economie avec les professionnels. Les jauges pourraient varier en fonction des territoires, avec un seuil plancher à 35 %, qui varierait en fonction du niveau de circulation du virus.

Le calendrier des prochaines étapes d'ouverture (salles de sports, boites de nuit, festivals etc...) reste également à préciser.

L'exécutif réfléchit aussi à déployer dans les établissements scolaires des autotests que la Haute autorité de santé devrait autoriser cette semaine. Ce sujet, tout comme le protocole sanitaire à appliquer à la rentrée, soulève des questions d'organisations complexe. Faut-il prévoir systématiquement un adulte pour superviser les tests, pas si simples à effectuer ? Et faut-il tester tous les enfants et à partir de quel âge ?

Le gouvernement envisage également, comme l'a évoqué Emmanuel Macron mardi soir lors de la réunion hebdomadaire à l'Elysée sur la vaccination, une campagne de communication pour rassurer les Français sur le vaccin AstraZeneca, objet de réticences.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Mobilisation le 28 juin à Besançon contre la loi Duplomb, une ”loi poison” selon des associations

Un large front d’associations, de syndicats agricoles et de formations politiques appelle à un rassemblement régional samedi 28 juin 2025, de 16h30 à 18h30, place Granvelle à Besançon. L’objectif : dénoncer la loi Duplomb, qualifiée de “loi poison” par ses opposants.

Sondage – Présidence de la BFC : pour remplacer Marie-Guite Dufay, préférez-vous un(e) Franc-Comtois(e) ou un(e) Bourguignon(ne) ?

La présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, originaire de Besançon, a annoncé le 20 juin 2025 sa volonté de quitter ses fonctions. Deux candidats à sa succession, tous les deux Bourguignons, semblent les mieux placés. Et vous, pour remplacer Marie-Guite Dufay, préférez-vous un(e) Franc-Comtois(e) ou un(e) Bourguignon(ne) ? C'est notre sondage de la semaine...

Frédéric Parise, à l’assaut des sites Vauban : plus de 300 heures de vélo et 5.550 km parcourus !

Frédéric Parise, ancien footballeur et entraîneur du Besançon Racing Club (BRC), s’est lancé depuis le 1er mai 2025 dans un tour de France des 12 sites majeurs du réseau Vauban en France. Si l’objectif est sportif, il est aussi caritatif. Il a déjà recueilli plus de 14.000 euros pour l’association "Bout de vie", œuvrant pour les personnes amputées.

Le CLA de Besançon se prépare à accueillir 1500 professeurs de français du monde entier

Besançon s'apprête à devenir, le temps d'une semaine, la capitale mondiale de l'enseignement du français. Pourquoi ? Du 10 au 17 juillet 2025, la ville accueillera le 16e Congrès mondial des professeurs de français, évènement d'envergure internationale organisé par la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) et l'Association française pour l'enseignement du français (AFEF).

La plateforme numérique du Centre Émilie Mottet à Besançon inaugurée : qu’est-ce que c’est ?

Florence Bernard, secrétaire générale adjointe pour les affaires régionales, et Laëtitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’égalité réelle et de la laïcité, ont inauguré, le 19 juin 2025 à la CCI Saône-Doubs à Besançon, la plateforme numérique du Centre de ressources régional pour l’égalité femmes-hommes Émilie Mottet.

Drapeau palestinien : le préfet du Doubs demande à la maire de Besançon de le retirer

Comme nous vous en informions, ce lundi 23 juin à 19h00, Anne Vignot, maire de Besançon, a fait apposer le drapeau palestinien sur le parvis de l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. Dans ces circonstances, le préfet du Doubs lui a adressé un courrier ce mardi 24 juin "pour lui rappeler le principe de neutralité des services publics (et de leurs bâtiments), constamment réaffirmé par la jurisprudence." 

Accès aux soins : une situation encore contrastée dans le Doubs

L’UFC-Que Choisir du Doubs – T. Belfort alerte sur les dérives d’un système de santé à deux vitesses, à l’occasion de la publication d’une nouvelle étude nationale sur l’accès aux soins. Si le département du Doubs conserve une densité médicale relativement élevée avec 34,88 médecins pour 10.000 habitants, au-dessus de la moyenne nationale de 27,28 en 2023, la tendance reste préoccupante. Cette densité était de 36,47 en 2019, marquant une dégradation progressive de l’offre médicale.

Un livre dédié au thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté bientôt disponible en librairies

Intitulé Thermalisme et Villégiature en Bourgogne-Franche-Comté, le livre sortira en librairies dès le 4 juillet prochain. Écrit par Fabien Dufoulon avec la contribution de Jo-Ann Campion, Sabine Caumon et Charlotte Leblanc, le livre est d’ores et déjà disponible en pré-commande en ligne au tarif de 29€. 

Plus de 500.000 euros par an pour un espace public plus propre à Besançon

La Ville de Besançon et l’entreprise Citeo ont officialisé, ce vendredi 20 juin, leur coopération à travers la signature de deux conventions destinées à améliorer la gestion des déchets en milieu urbain. Ces accords portent respectivement sur le renforcement du tri des déchets hors du domicile et la lutte contre les déchets dits "abandonnés", tels que les sacs plastiques, papiers ou emballages vides.

Rénovation énergétiques : aides, fraudes, litiges… Où en est-on ?

VIDÉO avec l’UFC-Que choisir Doubs - Territoire de Belfort • D’abord totalement suspendu du 1er juillet au 15 septembre, MaPrimeRénov' , aide de l’Etat pour mener des travaux de rénovation énergétique, est finalement toujours en vigueur, mais seulement pour des "travaux simples" dits "monogestes". Qu’est-ce que cela signifie ? Et du côté des entreprises, sur quoi les particuliers doivent-ils être vigilants ? Nous faisons le point avec Benjamin Capelli, juriste à Besançon pour l’UFC-Que choisir Doubs - Territoire de Belfort.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 31.55
partiellement nuageux
le 25/06 à 18h00
Vent
1.66 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
47 %