L’ensemble des syndicats des différentes filières du site de GE à Belfort s’est réuni mardi pour interpeller le président de la République, en déplacement en Bourgogne-Franche-Comté sur le site du fabricant de réacteurs nucléaires Framatome au Creusot (Saône-et-Loire).
"Monsieur Macron, monsieur le Président. Quand allez-vous intervenir pour stopper cette mauvaise orientation stratégique, prise dans un contexte de panique, sous pression des actionnaires de General Electric ?", a interrogé Christian Mougenot de la CFDT, lors d'une conférence de presse à Belfort. "Si vous voulez soutenir le nucléaire, nous demandons des actes".
Depuis des mois, élus locaux et représentants du personnel réclament l'intervention de l'Etat. Mardi se tenait le comité central européen de General Electric devant acter la suppression de 240 emplois à Belfort dans l'entité Steam Power de GE, spécialisée dans les turbines pour centrales nucléaires et à charbon.
Ce plan de restructuration, qui prévoit la suppression de près de 300 postes au total en France, vient s'ajouter à deux autres procédures d'information-consultation déjà en cours dans les activités Grid (réseaux électriques) et Hydro (pièces pour centrales hydroélectriques), menaçant environ 700 postes au total, d'après les syndicats.