Gels anti-Covid : au moins 65% de teneur en alcool et bien refermer le flacon

Publié le 01/07/2021 - 16:01
Mis à jour le 01/07/2021 - 11:11

Devenu un accessoire du quotidien face au Covid-19, le gel hydroalcoolique doit, pour conserver son efficacité, contenir au moins 65% d’alcool et les flacons être refermés hermétiquement, indique l’Anses dans un avis publié mercredi.

 ©  HL
© HL

Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020 et la préconisation de gestes barrières, « l’utilisation des solutions et gels hydroalcooliques est devenue un geste quotidien lorsque le lavage à l’eau et au savon n’est pas possible », note l’Anses.

L'agence s'est demandé si "un produit conservé plusieurs mois au fond d'un sac ou dans un distributeur à pompe doseuse à l'entrée d'un bâtiment" allait conserver son efficacité.

Elle a comparé un flacon de poche de 100 ml, utilisé une fois par semaine pendant cinq mois, et un bidon de recharge de 5 litres, ouvert tous les jours pendant 15 minutes pour un transvasement de 200 ml et conservé pendant 5 semaines.

Ainsi que deux types de flacons avec pompes doseuses: l'un de 500 ml utilisé modérément toutes les 2H sur trois semaines, et un autre d'un litre destiné à une entrée de magasin, avec un usage intensif, toutes les 5 minutes sur trois jours.

Résultat: "seuls les produits dans un flacon avec une pompe doseuse utilisés modérément ont vu leur teneur en alcool diminuer, de 5 à 10% en trois semaines", selon l'Anses.

"Les pompes doseuses sont moins hermétiques que les bouchons, l'alcool s'évapore plus facilement", a noté Catherine Gourlay-Francé, directrice adjointe à l'Anses, citée dans le communiqué de l'agence.

Pour l'Anses, il faut donc "choisir le type de contenant le plus adapté à la fréquence d'utilisation, en réservant les flacons munis d'une pompe à une utilisation fréquente". Surtout, il faut "bien choisir son produit hydroalcoolique" car, note l'Anses, tous les gels ne sont "pas spécifiquement conçus pour être efficaces contre les coronavirus".

Elle préconise donc d'utiliser des produits "ayant une concentration en alcool (éthanol ou isopropanol) d'au moins 65%" qui "éliminent plus de 99,9% des virus enveloppés, y compris les coronavirus".

L'Anses conseille de vérifier la présence sur les étiquettes des mentions "virucide selon la norme EN 14476" ou "solution hydroalcoolique recommandée par l'OMS pour l'antisepsie des mains" ou "gel hydroalcoolique pour l'antisepsie des mains (arrêté dérogatoire)".

Et l'Anses ajoute quelques recommandations de bon sens: conserver à l'abri de la chaleur et du soleil, bien refermer le contenant et ne pas dépasser la date d'utilisation, utiliser rapidement si le flacon est muni d'une pompe doseuse, et nettoyer à l'eau et au savon en cas de réutilisation du flacon.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU dans son communiqué. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.47
nuageux
le 14/11 à 12h00
Vent
0.43 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
64 %