La zone touristique internationale de Dijon annulée par la justice

Publié le 26/04/2018 - 16:32
Mis à jour le 16/04/2019 - 16:31

La justice a annulé un arrêté ministériel du 25  juillet 2016 créant la zone touristique internationale (ZTI) de Dijon, après  l’annulation de plusieurs arrêtés similaires à Paris, contestés dans le cadre  de l’extension des ouvertures dominicales, a annoncé jeudi la mairie de Dijon.

"Suite aux recours déposés par FO Côte d'Or, Solidaire 21 et l'appui de la  CGT, le tribunal administratif de Paris, compétent en la matière, a décidé d'annuler l'arrêté ministériel du 25 juillet 2016 créant la ZTI de Dijon", a indiqué la ville de Dijon dans un communiqué.

Les ZTI, créées par la loi Macron d'août 2015, sont des zones où les magasins peuvent ouvrir le dimanche et en soirée jusqu'à minuit, sous réserve de la conclusion d'un accord (volontariat, rémunération, aide à la garde d'enfants).

Au nombre de 21 en France, dont douze à Paris, elles sont définies comme des zones "de rayonnement international", avec une "affluence exceptionnelle de touristes" étrangers, ces derniers étant à l'origine d'un "flux important d'achats".

La ville de Dijon souhaite faire appel

La ville de Dijon a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel de la décision, rendue le 19 avril et censée s'appliquer dans un délai de quatre  mois à compter de la notification du jugement.

"Le terme +international+ est contesté sur le plan administratif" mais "cela ne change rien à notre vocation", estime la mairie. "Indéniablement,  Dijon est une zone touristique avec plus de trois millions de visiteurs".

"Il n'y aura pas de retour en arrière sur les ouvertures dominicales car c'est la demande des touristes présents et souhaitant venir à Dijon, c'est la volonté de nombreux commerçants du centre-ville", ajoute la collectivité.

Le tribunal administratif de Paris avait également annulé, le 19 avril, deux arrêtés de 2015 créant les zones touristiques internationales "Saint-Emilion-Bibliothèque", dans les XIIe-XIIIe arrondissements de la capitale, et "Maillot-Ternes" dans le XVIIe arrondissement. En février, la même juridiction avait annulé un arrêté de 2015 créant la  zone touristique internationale "Olympiades", dans le XIIIe arrondissement.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.32
légère pluie
le 25/11 à 03h00
Vent
5.02 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
93 %