Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine à Lyon, avait disparu dans la soirée du 19 mars 2005, après avoir participé à un gala de danse à Mâcon. Le corps de la jeune fille, morte par suffocation, avait été retrouvé le 2 avril, flottant dans la Saône près d'un pont de Mâcon. Sa voiture avait également été retrouvée immergée dans la rivière, trois jours après sa disparition.
Pendant plusieurs années, l'enquête avait piétiné jusqu'à ce qu'en 2012, grâce aux progrès de la science, des traces partielles d'ADN retrouvées sur la voiture de la victime avaient permis de conduire les enquêteurs jusqu'à un suspect.
Le quinquagénaire, inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) après plusieurs condamnations pour vols, recel de véhicules et violences, avait été interpellé puis mis en examen en juin 2012 pour "enlèvement, séquestration et homicide volontaire". Placé depuis en détention provisoire, l'homme nie être l'auteur de ce meurtre.
(Source : AFP)