Dans l’ensemble, tous les secteurs ont connu une augmentation du nombre de travailleurs indépendants (travailleurs indépendants classiques et auto-entrepreneurs) mais certaines activités connaissent des évolutions plus dynamiques.
Dix activités ont connu une hausse plus forte du nombre d’auto-entrepreneurs :
- les activités de postes et de courrier (+55,8% entre 2009 et 2019),
- le paramédical et les sages-femmes (+ 34,8 %),
- les activités juridiques (+ 31,1 %),
- les activités immobilières (+ 27,6 %),
- les autres services de santé (+ 26,8 %),
- l’action sociale (+ 26,4 %),
- les activités sportives (+ 24,1 %),
- les activités de nettoyage (+ 24,1 %),
- l’hébergement (+ 21,8 %)
- le commerce réparation d’automobile (+ 20,9 %).
Selon l'Urssaf Franche-Comté, cela s’explique par la transformation numérique de l’économie et les nouvelles formes d’emploi qui l’accompagnent. Pour les travailleurs indépendants classiques, l’évolution a été la plus marquée dans le secteur paramédical et chez les sages-femmes (+ 4,6 %) et l’action sociale (+ 7,7 %).
Les secteurs regroupant une majorité d'auto-entrepreneurs :
- Activités de poste et de courrier : 99%
- Commerce de détail sur marchés : 83%
- Arts, spectacles et autres activités récréatives : 81%.
Ces activités nécessitent peu d’immobilisation en capital et peuvent être exercées en complément d’une activité principale.
Les secteurs regroupant une majorité de travailleurs indépendants :
- Médecine générale/spécialisée, analyses médicales : 100%
- Pratique dentaire : 100%
- Commerce de produits pharmaceutiques et orthopédiques : 100%
- Professions paramédicales et sages-femmes : 98%
- Activités juridiques : 97%
Un statut pour compléter son activité salariée
La part des travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs cumulant leur activité avec un emploi salarié varie en fonction des secteurs. Les activités de poste et de courrier, regroupant notamment les services de livraison de repas à domicile, concentrent la part de polyactifs la plus importante, quel que soit le statut. Ce secteur compte plus de 69 % d’auto-entrepreneurs et 31 % de travailleurs indépendants classiques également salariés du secteur privé. Au cours de l’année 2019, de nombreux non-salariés ont complété leur activité avec des contrats salariés plus ponctuels. Ainsi, la part des polyactifs au cours de l’année passe à 32,7 % pour les auto-entrepreneurs et à 10,6 % pour les travailleurs indépendants classiques.