"Il va y avoir une hausse du prix du billet, qui peut s’expliquer par la hausse du prix de l’exploitation des lignes, mais il faut la remettre en perspective par rapport aux retards que les usagers peuvent avoir", souligne Benjamin Capelli, juriste pour l’UFC Que choisir Doubs - Territoire de Belfort.
Plusieurs facteurs sont évoqués par la SNCF pour expliquer ces retards comme "une panne d’aiguillage", un "défaut électrique", des "conditions de départ non réunies", une "panne matérielle", une défaillance matérielle" ou encore "régulation du trafic".
En réalité, le juriste a noté des incohérences sur l’explication de ces retards. Par exemple, pour une "régulation du trafic", il a constaté que le train était "immobilisé en raison d’un problème de fermeture des portes". Un autre jour, cette explication sera également donnée, mais elle concernera "quelqu’un qui a appuyé sur le bon d’alarme"…
"Un jour, le conducteur a raté le quai de Montferrand-Thoraise. Il a été impossible de couple les deux trains dont l’un était déjà en retard de 20 minutes", explique Benjamin. La justification donnée pour les usagers a été "une défaillance matérielle".
18 % des TER en retard
Selon le juriste, 18 % des trains TER qu’il emprunte de façon quotidienne sur la ligne Lons-le-Saunier - Besançon sont en retard. "Il y a une durée moyenne d’attente de 20 minutes", précise-t-il.


