"Nous réitérons notre soutien plein et entier aux forces de l’ordre. Quand une manifestation entrave chaque samedi la liberté de circuler de milliers de citoyens, quand elle cible sciemment l’activité économique du Grand-Besançon, paralyse le réseau de transport en commun, quand elle provoque des affrontements avec les forces de l’ordre, occasionne dégradations et panique à l’entrée du centre commercial Chateaufarine, il est de notre devoir, nous, Démocrates, de réagir avec force. Va-t-on laisser les anticapitalistes et les factieux prendre en otage Besançon chaque samedi ?" se demande le MoDem du Doubs.
"Arrêtons cette hypocrisie"
Selon le parti, "il n’est plus possible de rester dans une attitude passive et de s’habituer chaque semaine aux mêmes comportements. Il convient de défendre la liberté de circulation des habitants, leur sécurité et la pérennité de nos commerces. Arrêtons cette hypocrisie. Il y a bien des leaders du mouvement des « gilets jaunes » à Besançon qui tentent d’imposer leur discours de haine, anti-justice, anti-police, anti-élite, anti-capitaliste et la remise en cause des fondements républicains. C’est précisément parce que nous sommes conscients de la situation des plus précaires, que nous nous opposons fermement à cet extrémisme démagogique et simpliste."
"Ce sont bien les contribuables qui paieront les dégradations"
"Nous condamnons, sans la moindre ambiguïté, ces discours et les actes induits contrairement au silence complaisant et intéressé ou aux discours ambivalents des responsables politiques locaux de l‘opposition de droite et de gauche" est-il également indiqué.
Pour les membres du MoDem du Doubs, "suite aux manifestations des « gilets jaunes », ce sont bien les contribuables qui paieront les dégradations et les compensations qu’il faudra octroyer à nos commerçants en difficultés, ce sont les salariés les plus fragiles qui subiront les licenciements."
"La liberté de manifester des uns s’arrêtent là où commence celle des autres"
La MoDem conclut : "Nous appelons les « gilets jaunes » ne se reconnaissant pas ou plus, dans ces discours extrémistes sans issue, à se désolidariser et à ne plus appeler à manifester. La liberté de manifester est certes un droit. Mais la liberté de manifester des uns s’arrêtent là où commence celle des autres."