Après une dispute avec sa mère et sa petite amie, le jeune pontissalien était entré le visage dissimulé par un masque à l’effigie de l’ancien président Nicolas Sarkozy et armé d'un pistolet à billes dans le magasin, à l'heure de la fermeture.
Ce jeune homme totalement inconnu de la justice avait ensuite braqué l'employée du commerce, lui appuyant le canon de l'arme sur la tête. Il était finalement reparti avec une centaine d'euros et 150 francs suisses.
Durant l’enquête, la victime avait reconnu son agresseur grâce à la clarté de ses yeux verts.
Lors de l’audience devant le tribunal de Besançon, l’avocate de la partie civile, Me Bresson, a souligné la frayeur de la victime et son traumatisme psychologique.
Le conseil du prévenu, Me Vernier, a de son côté fait valoir que la prison briserait son parcours en insertion.
Le procureur Vukadinovic a requis une peine d'un an de prison ferme.
Le tribunal est allé au-delà en condamnant le jeune braqueur à 18 mois de prison dont 6 avec sursis, soit un an de prison ferme.