Les employés de la piscine de plein air de Chalezeule sont sous le choc. Une cellule d'aide psychologique va être mise en place à la suite de la noyade du petit Daris. Ce dimanche 27 août 2017, il était accompagné de sa mère et de sa sœur âgée de 16 ans et de son frère de 13 ans. La famille, originaire du Kosovo, était venue se rafraichir à la piscine.
Un accident
Arrivée avec ses enfants peu après 14h, la mère était en train de se changer dans les vestiaires lorsque l'enfant a échappé à sa vigilance selon les premiers éléments de l'enquête. Le petit garçon, souffrant d'un retard intellectuel, s'est rendu dans le bassin de 50 mètres et aurait coulé dans la zone de profondeur d'1m25.
Dès l'alerte lancée par la mère, un maitre nageur a repéré l'enfant et a sauté dans le bassin pour récupérer l'enfant. Les équipes sur place ont tenté de l e ranimer avant que n'arrivent les secours. Transporté à l'hôpital de Besançon, il est décédé en fin de journée.
Pour l'heure, aucune procédure n'est engagée devant le parquet de Besançon. Une autopsie a été pratiquée. Selon les règles de sécurités affichées à la piscine de Chalezeule, les enfants de moins de huit ans, même équipés de bouées et de brassards, doivent être accompagnés dans le grand bassin.
L'émotion...
Le décès du petit Daris a suscité une vive émotion, notamment chez les enseignants de la maternelle Vauthier où était scolarisé le petit Daris. À la rentrée, le petit garçon devait intégrer une classe Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire) spécialisée dans l'intégration d'enfants souffrant de handicap.
