Un instituteur accusé de pédophilie blanchi après cinq ans en Bourgogne

Publié le 14/07/2021 - 18:16
Mis à jour le 14/07/2021 - 13:32

Un instituteur, un temps suspecté d’avoir violé une fillette de quatre ans, a été blanchi par la justice dans le cadre d’un non-lieu général près de cinq ans après les faits, a-t-on appris mercredi 14 juillet 2021 auprès du parquet de Dijon.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

"J'ai traversé cinq années d'enfer, pour rien", a souligné l'enseignant, cité par le quotidien régional Le Bien Public.

En novembre 2016, la fillette avait raconté avoir été victime d'attouchements et avait désigné ce professeur des écoles qui commençait un remplacement dans son école maternelle, située à Genlis (Côte-d'Or).

L'homme, marié et père de famille, avait alors été écroué pendant cinq mois. En mars, 2017, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon avait levé sa mise en examen et l'avait placé sous statut de témoin assisté.

L'oncle, le grand père et le père de l'enfant en garde à vue

Les analyses ADN avaient mis en évidence qu'une infime tache de sperme retrouvée dans la culotte de la petite victime appartenait à un membre de la lignée paternelle. L'oncle, le grand père et le père de l'enfant avaient alors tous été placés un temps en garde à vue.

Mais la possibilité d'un transfert d'ADN sur le vêtement dans la panière de linge sale n'a jamais pu être exclue par les experts.

"C'est très clairement un échec de l'enquête et de l'instruction"

L'ordonnance de non-lieu général prise par la juge d'instruction, tant envers l'instituteur que les parents de la fillette, est conforme aux réquisitions du parquet.

"C'est très clairement un échec de l'enquête et de l'instruction, malgré des moyens conséquents mis en oeuvre pour aboutir", a admis le procureur Eric Mathais, cité par le quotidien.

L'affaire pourrait toutefois ne pas en rester là, une association de protection de l'enfance, qui s'était portée partie civile, ayant manifesté son intention de faire appel.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.76
couvert
le 19/11 à 15h00
Vent
4.08 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
67 %