Un violent braquage raté en Suisse en 2010 jugé à Lyon

Publié le 04/11/2016 - 09:37
Mis à jour le 16/05/2021 - 16:55

Cinq hommes comparaissent depuis jeudi 3 novembre 2016 devant la cour d’assises du Rhône pour un braquage raté commis à Genève en 2010 dans des circonstances violentes et spectaculaires, perçues en Suisse comme le paroxysme des incursions récurrentes de la délinquance lyonnaise.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Rappel des faits

Au soir du 26 novembre 2010, cinq à six individus s'attaquaient à un bureau de change de la société Migros sur la commune de Chêne-Bourg, entre Genève et Annemasse (Haute-Savoie) côté français. Ils arrivaient à bord de deux Audi volées, cagoulés, lourdement armés. Pendant qu'une voiture bloquait un carrefour, plusieurs malfaiteurs tenaient en respect vigiles et passants et un braqueur faisait sauter une charge explosive contre une vitre de l'agence. Un malfaiteur pénétrait ensuite dans les locaux, muni d'un hachoir.

Des gendarmes, en poste à proximité, tentaient d'intervenir et une fusillade éclatait, les braqueurs tirant des rafales de fusil d'assaut Kalachnikov. L'équipe prenait ensuite la fuite à bord d'une Audi en abandonnant son complice dans l'agence. Ce dernier a été blessé de trois balles aux bras en prenant la fuite dans la voiture d'une automobiliste agressée. Arrêté sur place, extradé, il est aujourd'hui le seul à reconnaître sa participation.

"J'ai fait du mal autour de moi, j'assume"

"J'ai fait quelque chose de très grave, j'ai fait du mal tout autour de moi, j'assume", a déclaré à l'audience Mohamed Drine, 30 ans, le plus jeunes des accusés. Les autres, âgés de 39 à 49 ans, affichent un profil de délinquants marqué d'affaires de vols et de trafic de stupéfiants. Ils contestent toute implication dans le braquage de Genève. Principale charge à leur encontre: des empreintes génétiques relevées dans les deux véhicules ayant servi au braquage.

Leurs avocats espèrent obtenir un acquittement en contestant la validité des expertises génétiques. Durant l'instruction, les accusés ont déclaré qu'ils avaient pu monter dans les voitures volées à cause de leurs fréquentations dans les quartiers de la périphérie lyonnaise, ce qui pourrait expliquer la présence de leur ADN.

Entre l'accusation de tentative de meurtre liée aux tirs pour certains, et l'état de récidive légale pour d'autres, ils encourent tous la réclusion à perpétuité. Le procès est prévu sur dix jours.

(Source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Belfort : enquête ouverte pour harcèlement contre une cadre de l’Education nationale

Visée par des enquêtes administrative et pénale pour harcèlement moral au travail, après la plainte d'une collaboratrice, la directrice des services départementaux de l'Education nationale (DSDEN) dans le Territoire de Belfort a vu son contrat non renouvelé au 1er novembre, a-t-on appris vendredi 21 novembre 2025.

Féminicide à Besançon : la victime avait porté plainte deux fois contre le suspect

Lors d’une conférence de presse donnée ce jeudi en fin de journée, le procureur de la République de Besançon, Cédric Logelin, et le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, Laurent Perraut, ont détaillé les circonstances du féminicide survenu vers 7h00 dans le quartier des Prés-de-Vaux, à Besançon. Une enquête pour assassinat a été ouverte.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.63
pluie modérée
le 24/11 à 03h00
Vent
4.12 m/s
Pression
1005 hPa
Humidité
94 %