La pétition s’inscrit dans le dispositif des initiatives citoyennes, qui permet également, à différents seuils de signatures, d’engager un processus de dialogue avec le porteur de l’initiative.
Dans son texte, la porteuse de l’initiative, Mathilde M. explique avoir constaté que "les toilettes publiques sont souvent peu accessibles : elles ferment tôt en soirée, sont peu nombreuses en dehors du centre-ville, notamment le long des grands axes et sur les parkings, et présentent parfois des problèmes de sécurité". Elle évoque également le fait que "certains équipements automatiques peuvent être détournés de leur usage initial, générant un sentiment d’insécurité, sans que cela relève directement de la responsabilité de la mairie".
La pétitionnaire estime par ailleurs qu’"un déséquilibre" persiste entre les solutions existantes pour les hommes et pour les femmes, précisant que "les hommes bénéficient notamment d’urinoirs aux Bains-douches", tandis qu’il n’existe "pas de solutions équivalentes pour les femmes".
Un enjeu pour les publics vulnérables
Se positionnant comme jeune femme valide, Mathilde dit s’inquiéter particulièrement de la situation des personnes plus fragiles : "je m’inquiète pour les personnes âgées, en situation de handicap, sans abri ou simplement de passage à Besançon, qui n’ont pas facilement accès à ces infrastructures". Elle ajoute que ces difficultés peuvent conduire certaines personnes à "renoncer à profiter pleinement de nos espaces publics par crainte d’un accident".
Une démarche non conflictuelle
Tout en soulignant les difficultés rencontrées, la pétitionnaire affirme ne pas s’inscrire dans une démarche de critique directe de la municipalité : "Consciente des efforts déjà entrepris par la ville et de son engagement en faveur de l’accessibilité, mon intention n’est pas de critiquer, mais de contribuer à une réflexion collective". Le texte met en avant des enjeux "sanitaires, écologiques, sécuritaires et sociaux".
- Lien vers la pétition : atelierscitoyens.besancon.fr


