Affaire Grégory : la justice accepte de nouvelles expertises ADN

Publié le 27/01/2021 - 11:51
Mis à jour le 27/01/2021 - 11:51

La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Dijon a accepté « la quasi-totalité » des demandes de nouvelles expertises, notamment en recherche d’ADN de parentèle, dans l’enquête sur l’assassinat du petit Grégory Villemin en 1984, a indiqué mercredi 27 janvier un avocat des parents de Grégory.

 ©
©

"La cour d'appel a fait droit à la quasi-totalité des demandes de nouvelles recherches, notamment en matière de parentèle", a indiqué Me François Saint-Pierre, un des avocats du couple Villemin.

Cette décision de la Cour d'appel de Dijon, où le dossier est instruit depuis 1987, fait suite à une demande des avocats de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de Grégory, retrouvé à l'âge de quatre ans, pieds et mains liés, dans la Vologne (Vosges).

Thierry Pocquet du Haut-Jussé, procureur général de Dijon, a confirmé, dans un courriel transmis à l'AFP que "la chambre d'instruction a fait droit à la grande majorité des demandes présentées par les parties civiles", sans plus de précision. "La cour a tout accepté sauf une demande concernant un médecin qui était intervenu en novembre 1995", a précisé Me Saint-Pierre dans une interview téléphonique.

L'"ADN de parentèle"

La chambre a en particulier accepté que soient conduites de nouvelles recherches selon la méthode de l'"ADN de parentèle", qui permet de comparer une empreinte génétique avec d'autres susceptibles d'être issues de la même
parenté. Cette méthode avait été employée avec succès dans quelques "cold cases" criminels, comme en 2012 dans le dossier Élodie Kulik, violée et assassinée dix ans plus tôt.

Les Villemin avaient demandé que les nouvelles recherches portent sur les neuf traces ADN prélevées sur des courriers anonymes, une seringue et les vêtements de l'enfant. La cour a également accepté, selon Me Saint-Pierre, le prélèvement d'ADN de 37 personnes qui ont été plus ou moins proches de Grégory et leur comparaison avec différents profils ADN.

Me Marie-Christine Chastant-Morand, autre avocate des époux Villemin, a qualifié de "très positif" l'arrêt de la chambre de Dijon. "On est très satisfaits. J'ai eu Jean-Marie Villemin ce matin, il est à l'unisson avec moi, il est très satisfait", a-t-elle ajouté.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Acheminée depuis le Portugal, la cocaïne était livrée chez un couple habitant à Vaire

L’affaire est partie d’un renseignement et a sollicité le recours du groupement de gendarmerie du Doubs et de la section de recherche de Paris étant donné la dimension internationale du dossier. Mercredi 4 décembre 2024, un couple a été interpellé et une perquisition a été effectuée à leur domicile. Deux autres personnes, impliquées dans le trafic, ont également été placées en détention provisoire.

Besançon : Christophe, l’accordéoniste sans revenu à cause d’un problème de santé, gagne en appel

En décembre 2022, Christophe, accordéoniste professionnel, nous racontait sa situation très précaire à la suite d’un arrêt maladie dû à un problème médical à l’épaule. À l’époque, cet intermittent du spectacle, après 30 ans de carrière, s’était retrouvé sans revenu pendant de longs mois et avait interpellé les institutions pour l’aider. Le 4 décembre 2024, le musicien a gagné en appel au tribunal de Besançon pour accéder au droit commun d’intermittent du spectacle.

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

Un militaire en mort cérébrale après une agression à la sortie du QG à Besançon : le troisième suspect activement recherché 

Vendredi 8 novembre, peu avant 4h00, chemin de Mazagran, à proximité de la discothèque Le QG à Besançon, un jeune homme a été retrouvé au sol, inanimé par la police nationale. Selon les caméras de vidéosurveillance de la discothèque et du centre de supervision urbaine, il se serait fait frapper par trois individus de 19 ans. Deux d'entre eux ont été interpellés et le troisième est activement recherché par les forces de l’ordre, a confirmé le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux ce mardi 12 novembre.

Un homme frappé à mort à Morteau : des faits d’une extrême violence filmés par l’agresseur présumé

Comme nous vous en informions jeudi 7 novembre 2024 sur maCommune.info, une rixe s’est produite mercredi 6 novembre à Morteau entre un jeune homme de 21 ans et un homme d'environ 60 ans. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse en présence du lieutenant-colonel Damien Mathieu, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.21
couvert
le 10/12 à 03h00
Vent
4.38 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
82 %