options
Ce qu’on appelait autrefois des options sont devenues selon la dénomination officielle des épreuves facultatives. Tous les candidats au baccalauréat, général ou technique, peuvent tenter leur chance. Au mois de novembre, une liste circule avec toutes les matières susceptibles d’être choisies dans l’académie de Besançon.
L’éventail des possibilités est large. Du ski nordique sur roulette à la langue des signes, en passant par trois options de berbère (chleuh, kabyle et rifain), les prétendants n’ont que l’embarras du choix. Il y a aussi dans l’académie de Besançon le roumain, le serbo-croate, le chinois, le foot, la danse, le 200 m et le 1500 m en athlétisme. Quant au tamoul et au peul, ils ne peuvent être choisis qu’à l’écrit, faute de professeurs susceptibles de passer l’oral. Les épreuves de polonais et de japonais se passent dans les académies voisines à Dijon ou à Strasbourg.
Même les candidats qui veulent passer deux épreuves obligatoires pour s’assurer un maximum de points, il y a de quoi faire. Mais attention, le niveau des épreuves est assez élevé. Il ne suffit pas de savoir jouer du pipeau…
Pour l’édition 2012 du baccalauréat, 4656 inscriptions à des épreuves facultatives ont été enregistrées dans l’académie de Besançon pour le bac général et 1670 pour le bac technique, soit quelque 6500 demandes. Selon le rectorat, ces chiffres évoluent peu d’une année à l’autre.
Seuls les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20 sont retenus et multipliés par un coefficient de deux pour la première matière et de un pour la seconde. Seule exception pour le latin et le grec qui, à condition de ne s’inscrire qu’à une seul option, valent trois points.
Quoiqu’il en soit estime Marie-Odile Mourel, chef de la division des Examens et Concours du Rectorat de Besançon, « les épreuves facultatives ne permettent pas de compenser les carences dans les matières générales ». Les candidats au baccalauréat peuvent espérer améliorer leur moyenne de l’examen d’environ 5% grâce aux options. Un bonus bienvenu pour ceux qui sont limites ou pour ceux qui tiennent à avoir une mention.
En tout cas, ce système d’épreuves facultatives constitue un véritable casse-tête pour le service des examens du rectorat. Rien que pour les épreuves sportives, une personne est occupée à plein temps du 1er octobre au 30 avril. « Les grandes épreuves posent moins de problèmes d’organisation que les épreuves facultatives très compliquées à mettre en place », souligne Sandrine Boquestal, chef du bureau du baccalauréat.