Besançon : Christine Bouquin réagit à l'interpellation de l'ex-directeur de l'Adat

Publié le 19/10/2022 - 18:40
Mis à jour le 19/10/2022 - 18:37

Lundi 17 octobre, Daniel Benazeraf, ancien directeur de l'Agence départementale d’appui aux territoires (Adat), son ex-épouse et la secrétaire comptable de l’agence ont été interpellés après dix mois d’enquête par la police judiciaire de Besançon. 127.000 € de fonds publics ont été détournés. Deux jours après, ce mercredi, la présidente de l’Adat et du Département du Doubs Christine Bouquin a tenu a réagir par voie de communiqué de presse.

Christine Bouquin © Alexane Alfaro
Christine Bouquin © Alexane Alfaro

"Suite aux nombreux écrits concernant l’Adat, je souhaite vous apporter des éléments qui me semblent essentiels : pour mémoire, dès l’alerte en octobre 2021 sur les suspicions de malversations financières à l’encontre de Daniel Benazeraf, alors directeur de l’Adat, j’ai effectué un signalement au procureur de la République en date du 29 novembre. J’ai suspendu immédiatement à titre conservatoire l’intéressé au 1er  décembre, j’ai déposé une plainte le 1er février 2022 et j’ai révoqué Daniel Benazeraf à compter du 1er avril 2022 suite au conseil de discipline.

La justice a dès lors pu faire son travail et mener toutes les investigations nécessaires.

Christine Bouquin se constituera partie civile

Pour rappel, comme tout établissement public administratif, les décisions de l’Adat sont régies par son conseil d’administration et sont soumises au contrôle de légalité et au payeur départemental pour les questions financières. Je tiens à préciser qu’à aucun moment, il n’y a eu d’alerte sur un quelconque dysfonctionnement. Il n’y a jamais eu la moindre observation.

Par ailleurs, le fonctionnement de la structure a été assuré par la nomination d’une directrice par intérim et par la mobilisation de l’équipe afin d’assurer le service aux 712 communes, intercommunalités et autres structures.

Afin d’aller jusqu’au bout de la démarche et dans le respect des procédures, je me constituerai partie civile pour le double préjudice financier et d’image qu’elle subit et j’en rendrai compte au conseil d’administration."

(Communiqué)

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