Bronchiolite : un nouveau traitement préventif disponible

Publié le 20/09/2023 - 12:03
Mis à jour le 20/09/2023 - 11:37

Depuis le 15 septembre 2023, un nouveau traitement permet d'éviter les formes graves de bronchiolite, accessible gratuitement aux enfants de moins d’un an, informe le service-public.fr.

 © CHU Besançon
© CHU Besançon

La période épidemique devrait débuter début octobre, atteindrait un pic en décembre et se terminerait fin janvier, voire fin février.

La bronchiolite se révèle comme étant une infection respiratoire, liée à un virus répandu durant les saisons d'automne et d'hiver. Cette maladie, bénigne pour la majorité des cas, touche particulièrement les nourrissons et les enfants, âgés de moins de 2 ans.

Ce nouveau traitement protège les jeunes enfants du principal virus, responsable de la bronchiolite. Administré sous la forme d'une injection, la dose doit être idéalement injectée dans la cuisse de l’enfant. L'effet est presque immédiat et dure au moins cinq mois, autrement dit pendant toute la saison épidémique.

À qui est destiné le traitement ?

  • aux nouveau-nés, ils peuvent recevoir l’injection avant leur sortie de la maternité ;
  • aux nourrissons nés depuis le 6 février 2023, car ils n’ont pas été exposés au virus respiratoire syncytial (la principale cause de la bronchiolite) lors de la saison épidémique précédente, et ne sont donc pas encore protégés contre lui. Dans ce cas, il sera obligatoire pour les parents d’obtenir une prescription médicale auprès d’un médecin ou d’une sage-femme. Ils devront ensuite passer commande auprès d’une pharmacie ou d’un établissement de santé, et le traitement leur sera délivré gratuitement.

Le traitement peut être prescrit par un médecin, un infirmier ou une sage-femme.

Quels sont les gestes à adopter ?

Le ministère de la Santé a par indiqué plusieurs gestes permettant de protéger les bébés d’une possible contamination :

  • porter un masque en cas de rhume, toux ou fièvre ;
  • éviter d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés ;
  • ne pas partager ses biberons, sucettes ou couverts non lavés ;
  • se laver les mains avant et après chaque change, tétée ou câlin ;
  • aérer régulièrement l’ensemble du logement ;
  • ne pas fumer à côté des bébés et des enfants.

Si la bronchiolite est le plus souvent une maladie bénigne, ses symptômes peuvent se montrer  impressionnants. Au début, la maladie prend la forme d'un rhume ou rhinopharyngite avec une légère fièvre.

Petit à petit, une toux sèche apparaît ; puis survient une gêne respiratoire qui se traduit par une respiration rapide. À ce stade, l'enfant peut avoir des difficultés à s'alimenter et à dormir. Les symptômes s’atténuent en quelques jours et l'enfant guérit en 8 à 10 jours, mais une toux peut persister une quinzaine de jours avant de disparaître.

À noter : les deux premiers jours de maladie nécessitent une surveillance particulièrement importante chez les nourrissons.

Comment se transmet la maladie ?

La bronchiolite se transmet de deux façons :

  • directement de personne à personne, à cause d'éternuements, de postillons, d'une toux, ou alors à l'occasion d'un baiser ;
  • indirectement, par l'intermédiaire des mains ou d'objets souillés par la salive (jouets, linges de toilette, biberons…)

Beaucoup de personnes peuvent être porteuses du virus et contagieuses sans le savoir.

Allez + loin

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Cernés par le sucre ? Valentine Caput fait le point sur la présence du sucre dans les produits

Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient de livrer ses conclusions concernant l’utilisation de sucres ou de produits sucrants dans quelques 54.000 produits alimentaires transformés de consommation courante. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats pour le moins vertigineux...

Pour une “école promotrice de santé”, les académies de Bourgogne Franche-Comté et l’ARS signent une convention

Pour renforcer la coordination entre ARS et rectorats de la région académique, au service de la santé des élèves de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon, et Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS, ont signé une convention de partenariat, ce lundi 15 avril, à Dijon, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.75
pluie modérée
le 28/04 à 12h00
Vent
1.1 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
95 %