Covid-19 : "La lente décrue se poursuit" (ARS Bourgogne Franche-Comté)

Publié le 30/04/2020 - 17:15
Mis à jour le 30/04/2020 - 17:16

Lors de l’audioconférence de presse donnée ce jeudi 30 avril 2020, Pierre Pribile, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté, a relevé « une lente décrue » de l’épidémie. Concernant le 11 mai, il indique que le déconfinement « sera un travail d’équipe ».

Pierre Pribile, directeur de l'ARS Bourgogne Franche-Comté © Jean-Luc Bonvalot, ARS BFC ©
Pierre Pribile, directeur de l'ARS Bourgogne Franche-Comté © Jean-Luc Bonvalot, ARS BFC ©

Le point sanitaire effectué par l'ARS Bourgogne Franche-Comté ce 30 avril 2020 :

  • 1.181 hospitalisations pour formes graves de COVID-19 (1.186 mercredi)
  • 181 personnes en réanimation (186 mercredi)
  • 838 décès en milieu hospitalier (832 mercredi) + 575 décès en centres médicaux sociaux (dont 551 en Ehpad)
  • 2.431 sorties d'hospitalisation (2.375 mercredi)

"Nous notons un net ralentissement de l'épidémie dans les établissements médicaux sociaux. C'est donc une source de soulagement dans les Ehpad. Nous sommes à leurs côtés", souligne Pierre Pribile ce jeudi. Au total, 10.000 tests ont été effectués dans 140 centres en Bourgogne Franche-Comté (90 ont terminé le dépistage).

Et concernant le 11 mai ?

"Il nous reste 10 jours. C'est énorme à l'échelle de l'épidémie que nous connaissons. Il peut se passer beaucoup de choses. Il ne faut pas se déconcentrer et respecter les consignes de confinement. Il faut arriver le 11 mai avec une épidémie au plus bas", insiste le directeur régional qui précise que la lutte "sera l'affaire de tous" : il faudra continuer à respecter la distanciation et les nouvelles règles sociales. C'est extrêmement important pour la reprise d'une vie collective sans engendrer une reprise épidémique".

L'ARS explique également que "la stratégie de prise en charge va changer" : "Nous allons tenter d'identifier le plus tôt possible tous les cas de Covid-19". Pour les cas qui ne sont pas jugés "graves", il conviendra toutefois de "briser la chaine de transmission". "Il faudra tous se surveiller et dès un doute apparaît, appeler son médecin. Il prescrira un test. Toutes les personnes qui auront eu un contact (si ce cas est positif) seront également testées. Cela va être un énorme travail d'équipe", conclut l'ARS.

Jusqu'à 4 à 5.000 personnes pourraient être testées par jour en Bourgogne Franche-Comté à compter du 11 mai prochain.

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