Vers 7h10, un surveillant de prison a procédé à l’ouverture d’une cellule du quartier d’isolement de la maison d’arrêt en présence d’une brigadière cheffe. Le détenu s’est alors présenté sur le seuil de la porte pour déposer sa poubelle mais a assené un coup de poing à l’agent.
Ce dernier a alors tenté de maîtriser son agresseur sans toutefois parvenir à prendre le dessus. La brigadière a aussitôt déclenché l’alarme, mais les surveillants arrivés en renfort n’ont pu intervenir puisqu’ils ne possédaient pas les clés d’accès du secteur d’isolement de la prison.
Les deux agents déposent plainte
Elle est toutefois parvenue à menotter l’individu puis à ouvrir la porte à ses collègues. Maitrisés par le personnel pénitentiaire venu en renfort, le mis en cause a été placé en prévention au quartier disciplinaire avant d’être extrait de la maison d’arrêt pour être placé en garde à vue à l’hôtel de police de Besançon.
L’agent qui a reçu le coup de poing a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 4 jours, la brigadière une ITT de 5 jours. Les deux agents ont déposé plainte.
Lors de son audition, l’homme a reconnu avoir poussé le surveillant mais a formellement nié les faits de rébellion. Âgé de 22 ans il a été jugé en comparution immédiate et condamné à 8 mois de prison ferme.