Deux problèmes majeurs
Dans son communiqué, l’Udaf du Doubs alerte sur les difficultés auxquelles les associations sont confrontées. Tout d’abord, elle déplore la dilution des subventions de fonctionnement dans les appels à projets, qui sont par nature "temporaires, thématiques et incertains". Cette gestion des subventions compromet, selon elle, le financement des fonctions support essentielles.
Deuxièmement, l'Udaf critique les délais excessifs dans le traitement et le versement de ces subventions publiques. Le processus actuel oblige les associations à parfois lancer leurs actions sans garantie de fonctionnement, ce qui "génère des tensions de trésorerie critiques, expose les structures à des risques financiers importants, et fragilise les équipes", affirment-t-elles.
Répercussions sur les missions associatives
L’Union des associations dénonce une prise de risque pour les associations, qui avancent les fonds sans certitude de remboursement. Cela peut entraîner une dégradation de la qualité des actions engagées, faute de moyens, ainsi qu’un découragement croissant des acteurs, "confrontés à des incertitudes constantes et des démarches administratives de plus en plus complexes".
Appel à la mise en œuvre urgente de deux mesures
L’Udaf s’adresse finalement à la ministre chargée de la vie associative, aux parlementaires du Doubs ainsi qu’aux maires des principales communes, pour susciter une réaction. Elle demande une sécurisation des financements pour "garantir la stabilité et la pérennité des structures associatives", ainsi qu’une simplification administrative "permettant un accès plus fluide, plus rapide et plus équitable aux soutiens publics".