Dix-neuf ans après, un meurtrier présumé confondu par un mégot de cigarette

Publié le 06/06/2020 - 16:56
Mis à jour le 06/06/2020 - 16:56

Un quinquagénaire déjà connu de la justice a été mis en examen à Valence pour le meurtre d’une femme de 55 ans, après la découverte de son ADN sur un mégot de cigarette, 19 ans après les faits, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

© smaragd PXB CC0 ©
© smaragd PXB CC0 ©

L'homme, sur lequel aucun autre détail n'a été donné, est "très défavorablement connu de la justice", a précisé le procureur de la République de Valence, Alex Perrin. Agé de 36 ans au moment des faits, il a été interpellé mercredi avant de "reconnaître partiellement les faits" et d'être mis en examen, vendredi à Valence, pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime" puis placé en détention provisoire, indique le procureur dans un communiqué.

Son ADN a été retrouvé sur un mégot de cigarette découvert sur la scène de crime, ainsi que sur le tee-shirt de la victime, Chantal de Chillou de Saint Albert, une femme âgée de 55 ans et alors domiciliée à Allauch, dans la banlieue de Marseille. Son corps avait été découvert sur un chemin en bordure de l'Isère, à Chatuzange-le-Goubet (Drôme), le 2 août 2001.

L'affaire était restée irrésolue malgré de nombreuses années de recherches, et l'enquête avait été close en 2010. Le dossier avait été rouvert en 2019 par le plateau d'investigation "Cold Case" (PICC) du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise, unité de recherches spécialisée dans les affaires non élucidées détenant une capacité d'expertise dans les domaines de l'analyse, de la criminalistique, des sciences du comportement et de l'investigation.

Cette unité avait procédé à une analyse de l'archive de la procédure et constaté, d'une part, qu'il existait des scellés anciens pouvant être confrontés aux techniques modernes de la police scientifique et, d'autre part, qu'une piste étudiée en 2002 méritait d'être approfondie.

En octobre 2019, le procureur de la République de Valence avait rouvert l'enquête pour assassinat. La Section de recherches de Grenoble et le PICC avaient été cosaisis.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Éclatements de pneus Goodyear : de nombreuses données informatiques saisies lors des perquisitions

"De nombreuses données informatiques" ont été saisies lors de perquisitions menées chez le géant américain du pneumatique Goodyear, "qui vont pouvoir être exploitées par les enquêteurs", a déclaré jeudi 16 mai 2024 le procureur de la République de Besançon, après l'éclatement de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels.

Journée prison morte : mobilisation des agents pénitentiaires après l’attaque mortelle d’un convoi

L’intersyndicale appelle ce mercredi 15 mai à un blocage national après l’attaque d’un convoi pénitentiaire hier dans l’Eure dans laquelle deux agents sont morts et trois autres ont été gravement blessés. Une minute de silence sera également observée à 11h. 

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.33
peu nuageux
le 18/05 à 6h00
Vent
0.45 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
93 %