Les élus communistes demandent le retrait de l'arrêté anti-mendicité

Publié le 22/08/2018 - 12:14
Mis à jour le 22/08/2018 - 13:54

#jesuisassis • A l’instar des élus EELV, les élus communistes de la majorité plurielle du maire de Besançon (LREM) réclament le retrait de l’arrêté en vigueur depuis le 9 juillet stipulant l’interdiction de la mendicité « accompagnée ou non d’animaux » dans les rues du centre-ville. Le France insoumise s’insurge également .

© Valentin Machard ©
© Valentin Machard ©

Pourquoi les élus de la majorité ont suivi le maire dans la prise de l’arrêté anti-mendicité en vigueur depuis le 9 juillet dans les rues du centre-ville de Besançon. De nombreux Bisontins et internautes s’interroge sur les réseaux sociaux. Le mouvement #jesuisassis #jesuisassise obligent les élus à s’expliquer.

Les élus EELV et communistes parlent d'une réunion de municipalité le 2 juillet lors de laquelle a été abordée la question de la tranquillité publique. Tous admettent un vrai problème au centre-ville. L'union des commerçants de Besançon a d'ailleurs soutenu Jean-Louis Fousseret dans sa démarche.

"Les élu-e-s communistes présents à cette réunion ont émis des remarques et des mises en garde sur les dérives de ce type de méthode" indiquent-ils dans un communiqué." Il nous a été répondu que la décision serait prise par le maire malgré une éventuelle opposition des groupes politiques. Pris par l'urgence d'autres dossiers importants, nous n'avons pas informé largement sur cet arrêté" se justifient-ils aujourd'hui.

En évoquant un arrêté "confus et lourd de dérive" les élus communistes demandent le retrait de ce dernier et demande "l'exploration d'autres solutions" impliquant dans la décision les premiers concernés : habitants, SDF, commerçants, etc.  Ils soutiennent par ailleurs les actions citoyennes allant de la pétition (2400 signataires) jusqu'au rassemblement prévu le 1er septembre.

France insoumise : "Stop à la chasse aux pauvres !"

De son côté, la France insoumise de Besançon demande également le retrait d'un arrêté honteux. "On ne peut retirer le droit de s’asseoir dans la rue, le droit d’y demander de quoi vivre et survivre de la générosité des passant.es. La rue, l’espace public sont le dernier bien commun qui reste à celles et ceux qui n’ont plus rien. Les en priver est indigne. On ne combat pas la misère en la mettant sous le tapis" indique le parti dans un communiqué.

"Nous continuons encore et toujours à dénoncer la chimère monstrueuse que constitue cette majorité LREM – PS – PCF - EELV, qui a permis que cet arrêté voie le jour. Besançon n’est pas une ville « en marche », et cet arrêté va à rebours de toute la tradition humaniste et sociale de la ville. Tradition incarnée notamment par la mise en place dès les années 60 du Minimum Social Garanti (MSG), ancêtre du RMI".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

arrêté anti-mendicité Besançon

Conseil municipal : les élus LR fustigent la majorité “atomisée” de Jean-Louis Fousseret

Le conseil municipal de Besançon post-polémique autour de l’arrêté anti-mendicité s’annonce houleux ce jeudi 20 septembre 2018. Entre la création d’un intergroupe au sein de la majorité plurielle du maire LREM de Besançon, l’opposition a tenu à s’exprimer. Dans un message posté sur Facebook, le conseiller municipal LR Ludovic Fagaut parle d’une majorité atomisée et émet le souhait de faire avancer certains dossiers…

Election municipale 2020, arrêté polémique, majorité fissurée… : qu’en pense le maire de Besançon ?

VIDEO • L’été 2018 a été tumultueux pour le maire à Besançon : entre polémique autour de l’arrêté dit « anti-mendicité », la création d’un intergroupe au sein de la majorité du conseil municipal ou encore les positionnements pour sa succession, comment voit-il la suite de son mandat jusqu’à l’élection municipale en 2020 ?

Municipales à Besançon : Dahoui appelle au rassemblement de la gauche

A moins de deux ans des élections municipales et suite à la fissure de la majorité plurielle renforcée par la polémique de l’arrêté anti-mendicité du maire LREM de Besançon, l’adjoint au maire (PS) en charge de l’éducation appelle dans une tribune au rassemblement de « toute la gauche bisontine ». Pour lui, il est impérieux que la majorité municipale tienne bon. Encore faut-il que les différentes composantes de la gauche à Besançon puissent se parler.

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 27.66
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
60 %