La nouvelle vague de Covid-19 ne va "pas gâcher l'été", assure Delfraissy

Publié le 30/06/2022 - 14:24
Mis à jour le 30/06/2022 - 10:29

La septième vague de Covid-19 ne devrait "pas gâcher l'été", mais le système de soins pourrait être de nouveau sous tension vers la fin juillet, a estimé jeudi le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy sur RTL.

 ©
©

"Je crois que nos allons tenir à condition de reprendre la vaccination chez les plus âgés et se réinterroger sur un certain nombre de recommandations pour limiter les contaminations", a toutefois ajouté le président du conseil scientifique.

Un quart des personnes éligibles ont reçu leur second rappel vaccinal contre le Covid, taux "clairement insuffisant", selon le gouvernement.

La Première ministre Elisabeth Borne a demandé mardi aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque dans les lieux clos. Jusqu'à présent, il s'agit de "recommandations", sans obligation. Pour M. Delfraissy, "le gouvernement a eu raison de ne pas le rendre obligatoire car dans cette crise il faut être évolutif".

"Là où est la difficulté pour cet été, c'est qu'on a une poussée avec le nouveau variant (BA.5) - et on s'attend à 1.500 admissions quotidiennes à l'hôpital d'ici une semaine - c'est-à-dire comme au mois de mars, alors que l'offre de soins est plus faible", a-t-il toutefois relevé. "Il suffit qu'il y ait une bascule d'un nombre d'hospitalisations plus grand lié au Covid sur un système de soins fatigué et il va y avoir une balance difficile fin juillet-début août" au moment du pic, a-t-il prévenu.

M. Delfraissy a par ailleurs annoncé qu'il allait quitter le conseil scientifique, instance qui guide le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, une fois que la loi de crise sanitaire aura été discutée au Parlement.

"Je ne pense que Covid depuis 24 mois, il est temps qu'il y ait une vision nouvelle, c'est le moment de passer la main", a-t-il jugé.

De son côté Alain Fischer, président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale français, a de nouveau incité les plus fragiles (plus de 60 ans et immunodéprimés), sur France Inter, à faire une 4e dose de vaccin. Parmi les plus jeunes, "un certain nombre n'ont toujours pas reçu de 3e dose, il faut au minium un premier rappel", a-t-il plaidé. "Il y a devant nous une vague mais il faut raison garder", a-t-il estimé. Le virus n'"est pas plus sévère" qu'avec les précédents variants, les symptômes "pas plus violents".

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Les hôpitaux publics appellent à “prioriser” la Santé et attendent un ministre

L’instabilité politique est "dommageable" aux hôpitaux, dans une période où l’exécutif travaille normalement sur le futur budget de la Sécu, et la Santé doit être une "priorité" de la rentrée, a déclaré mercredi 24 juillet 2024 le président de la Fédération hospitalière de France, appelant à nommer un ministre "rapidement".

Des congés menstruels pour "améliorer la qualité de vie au travail"

Alors qu’aujourd’hui, en France, 1 personne menstruée sur 2 déclare souffrir de dysménorrhée (règles douloureuses) et 1 personne menstruée sur 10 est atteinte d’endométriose (maladie chronique), la CGT propose de "lever le tabou" des règles douloureuses et réclame "le congé menstruel pour les personnes menstruées qui en ont besoin" pour les personnes travaillant à la Ville de Besançon, au CCAS et à Grand Besançon Métropole.   

Baignade : l’ARS fait le point sur les risques et la qualité des eaux en Bourgogne Franche-Comté

Alors que les chaleurs sont de retour en Bourgogne Franche-Comté et que les vacances d'été ont commencé, l'Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté met en garde la population contre les risques de baignades dans des zones non surveillées et sur la qualité de l'eau. Tout ce qu'il faut savoir en cet été 2024.

L’Université de Franche-Comté recherche des patients standardisés pour les examens de médecine

Afin d’aider les étudiants en médecine à développer leurs capacités cliniques et relationnelles, l’université de France-Comté réitère sa recherche de volontaires afin de jouer le rôle de patients standardisés lors des examens des étudiants en 4e, 5e et 6e année de médecine.

La chronobiologie en nutrition analysée par Valentine Caput, diététicienne bisontine

L'OEIL DE LA DIET' • Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient d'établir un rapport établissant un lien entre nutrition et chronobiologie. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 28.21
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
54 %