Masque, pass vaccinal : ce qui change à partir de ce lundi 14 mars…

Publié le 14/03/2022 - 11:44
Mis à jour le 14/03/2022 - 11:29

Voir le visage de ses collègues ou de sa maitresse en entier, ne plus sortir son pass pour prendre un café au bar… l’essentiel des restrictions anti-Covid sont levées lundi 14 mars sur fond d’appel à la prudence face au « rebond » de l’épidémie.

 © D Poirier
© D Poirier

Toute personne qui le désire peut maintenant accéder aux cinémas, théâtres, restaurants, foires... sans justifier d'un pass vaccinal. Ou encore arpenter visage découvert les couloirs des écoles et les rayons des commerces.

Il n'est pas pour autant question de la fin du masque, qui reste obligatoire dans les transports et dans les établissements de santé. Les entreprises peuvent toujours décider de l'imposer à leurs employés et le ministère de l'Education le recommande "fortement" aux cas contacts "en intérieur pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé".

De son côté, le pass "sanitaire", qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, est quand à lui maintenu dans les établissements de santé et les Ehpad.

Si début mars, quand ces mesures d'allègement ont été annoncées par le gouvernement, la forte et longue cinquième vague de l'épidémie redescendait clairement, ce n'est maintenant plus le cas. Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas positifs est même reparti à la hausse: la moyenne des sept derniers jours était dimanche de plus de 65.250, contre 50.646 une semaine auparavant.

Cette inversion de tendance reste pour l'heure sans effet dans les services de soins critiques, même si une hausse du nombre d'hospitalisations a été enregistrée dimanche.

"Il faut encore attendre un petit peu pour voir si cette tendance se confirme mais effectivement au niveau de l'Europe, on voit la même chose", a indiqué dimanche sur France Inter Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris. Ce membre du Conseil scientifique y voit "trois raisons": la présence du sous-variant BA2, "un peu plus transmissible", la "réouverture des écoles" après les vacances et "probablement un relâchement de la population, qui est assez normal".

"Rester vigilants"

Concédant qu'il y avait actuellement une "reprise des cas", Jean Castex a cependant exclu, samedi, de "changer de stratégie".

"Depuis deux ans, il y a toujours des risques et des bénéfices à ce que l'on fait. On n'est pas dans un situation de certitude totale", a expliqué Yazdan Yazdanpanah, rappelant que cette fois "80% des gens" sont vaccinés et qu'"une proportion non négligeable de la population avait déjà été touchée par l'infection". "Cette immunité, probablement, nous protège. En tout cas en termes d'hospitalisations".

De fait, dans ses scénarios les plus pessimistes, l'Institut Pasteur estime que le pic des contaminations "pourrait dépasser 100.000 cas quotidiens en mars", un chiffre élevé mais "très inférieur au pic de janvier", selon de nouvelles modélisations publiées jeudi.

Si après deux années de pandémie, la fin des restrictions promet d'être accueillie avec soulagement par bien des Français, les scientifiques appellent chacun à garder des précautions, vis-à-vis par exemple des immunodéprimés.

"Il est trop tôt pour tourner la page Covid même si on en a très envie! Nous devons rester vigilants", a exhorté mardi sur Twitter Rémi Salomon, président de la commission d'établissement de l'AP-HP (Hôpitaux de Paris).

Une quatrième dose de vaccin pour les plus de 80 ans

Le gouvernement a également décidé d'ouvrir "dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans" et recommande "fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements".

Dans le monde politique, le retour à la normale fait largement consensus. Aucun adversaire de M. Macron, à gauche comme à droite, n'a jugé trop rapide l'allègement des mesures, dans un contexte surtout dominé par la guerre en Ukraine et ses conséquences économiques et sociales.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Des cas de tuberculose identifiés dans le Jura

L’agence régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté a annoncé ce jeudi 5 décembre 2024, qu’une dizaine de cas de tuberculose avaient été identifiés dans le département du Jura. Le premier signalement a été effectué auprès de l’ARS en août dernier et concernait un mineur isolé hébergé dans un foyer du Jura.

Couverture médicale dans le Doubs : où en est-on ?

Lors d’une conférence de presse le 2 décembre 2024, l’Agence régionale de la santé de Bourgogne-Franche-Comté a tenu a exposer ses différentes actions dans le département du Doubs. Après Frasne, Pontarlier, Houtaud et Dommartin, elle travaille sur l’ouverture d’une nouvelle maison santé dans le quartier de Planoise à Besançon. Le tout en investissant des fonds dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, les Ehpad et la santé mentale des jeunes.

Une plateforme en ligne de dons pour réaliser 11 projets innovants du CHU

Transplantation du foie, jardin thérapeutique, salon des anges… Le CHU de Besançon a officiellement lancé mardi 26 novembre 2024 "Phisalix", un fonds de dotations en ligne destiné à réaliser les initiatives des professionnels de santé. Au total, 11 projets ont été retenus lors du dernier conseil d’administration. Chacun est libre de participer.

Santexcel, une nouvelle association pour prendre en charge des hospitalisations à domicile

Le CHU de Besançon, le CH Jura Sud (CHJS) et l’Hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) en partenariat avec l’association Santelys, prendront en charge l'Hospitalisation à domicile (HAD) dans le Doubs, le Jura et le Territoire de Belfort à compter du 30 décembre 2024, sous l'égide de Santexcel, une nouvelle association créée spécifiquement autour des valeurs d’utilité publique et d’intérêt général partagées par ses fondateurs.

Fin des autorisations d’hospitalisation à domicile : Le Mutualité française comtoise en péril ?

C’est parce qu’elle a appris le 20 novembre dernier que l’ARS allait lui retirer ses autorisations d’hospitalisation à domicile à partir du 1er janvier 2025, que la Mutualité française comtoise a souhaité alerter sur sa situation. Une telle décision aurait, selon plusieurs responsables syndicaux, un impact économique et social non négligeable pour l’entreprise mutualiste. Le nouvel opérateur Santexcel, fusion d’un partenariat entre l’association Santelys et le CHU Besançon, le CH Jura Sud et l’hôpital Nord Franche-Comté assure de son côté que le changement d’attribution se fera en douceur et "sans incidence pour les patients".

À Besançon, Julie Parisot mise sur l’accompagnement pour surmonter les troubles alimentaires

Après une carrière dans l’Education nationale, Julie Parisot s’est reconvertie dans l’accompagnement des troubles alimentaires. Désormais psychopraticienne en "approche centrée sur la personne", la thérapeute s’est spécialisée dans l’accompagnement des troubles alimentaires et de l’estime de soi et propose désormais ses services à Besançon. Elle revient pour nous sur le rôle qu’elle joue pour aider les personnes à surmonter leurs troubles alimentaires.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.89
légère pluie
le 06/12 à 09h00
Vent
3.91 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
93 %