"On continue de recevoir beaucoup de courriers", a confié la soeur d'Alexia Daval, Stéphanie Gay.
"Votre silence est le plus beau des hommages, merci de respecter notre sérénité"
Alexia Daval, 29 ans, a été inhumée le 8 novembre dernier et ses parents ont enlevé les milliers de roses blanches déposées devant leur bar PMU à Gray (Haute-Saône) par des amis, des connaissances et des anonymes en signe de soutien. Ils ont rouvert le commerce. Sur la vitrine, les clients peuvent lire ces mots : "Votre silence est le plus beau des hommages, merci de respecter notre sérénité".
"Nous sommes profondément émus, tant par les courriers et les témoignages de sympathie"
Mais les marques de soutien perdurent et touchent toujours autant les membres de la famille d'Alexia Daval qui sont dans le recueillement. "Nous sommes profondément émus, tant par les courriers et les témoignages de sympathie que nous recevons, que par l'organisation de multiples hommages tels que les marches, les joggings ou les instants de silence en France et par delà nos frontières", affirme Stéphanie Gay.
Un émoi considérable en Franche-Comté
La disparition brutale d'Alexia Daval a provoqué un émoi considérable dans la région de Gray et en France. Une marche blanche en hommage à la jeune femme avait réuni entre 8.000 et 10.000 personnes le 5 novembre à Gray. Près de 400 personnes avaient participé aux battues organisées dans la région pour tenter de la retrouver.
Sa soeur Stéphanie tient, au nom de la famille, des amis et des proches d'Alexia "à remercier chaleureusement toutes les personnes ayant manifesté leur soutien et contribué à l'élan de solidarité suite à sa disparition".
Rappel des faits
La jeune femme avait quitté son domicile le samedi 28 octobre vers 09H30 pour aller courir, selon son mari. À 12H25, ne la voyant pas rentrer, celui-ci avait prévenu les gendarmes. Le corps de la jeune femme a été trouvé deux jours plus tard, calciné, dissimulé sous des branchages, dans le bois de Velet-Esmoulin, à plusieurs kilomètres du parcours habituellement emprunté par la jeune femme pour son jogging.
La jeune femme a été victime de "violences physiques" et son décès est "probablement lié à une asphyxie", avait dit lors d'une conférence de presse la procureure à Besançon, Edwige Roux-Morizot.