Présidentielle : entre éclats de joie, soulagements et rébellions au Kursaal de Besançon

Publié le 07/05/2017 - 22:30
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:41

Les réactions sont mitigées au Kursaal de Besançon, ce 7 mai à 20h, après l’annonce de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.

Beaucoup se disent "soulagés" de ne pas voir le Front National gagner la présidentielle. Pour certains "cela a été un vote par dépit" et non un "réel choix". D'un autre coté de la salle, la France Insoumise, accompagnée de Claire Arnoux scande "résistance". Ce second tour de l'élection présidentielle aura mêlé joies, soulagements et un sentiment de contre-attaque au Kursaal de Besançon. 

"Une fierté de voir un président de 39 ans élu"

La satisfaction se lit sur le visage de Denis Baud, militant du mouvement "En Marche". "C'est un mouvement citoyen qui n'avait rien à voir avec un parti politique classique" explique-t-il. "nous, qui sommes de la grande marche depuis avril 2016, nous sommes forcément fiers et heureux". "Toute les équipes qui vont entourer Emmanuel Macron auront maintenant une responsabilité énorme".

Le sentiment de satisfaction est également présent dans le discours de Marie-Guite Dufay, la présidente de région " C'est une grande émotion parce que j'ai le sentiment que c'est un moment très très historique. La France est en train d'entamer quelque chose de très nouveau".

"On se prépare à un quinquennat de lutte"

 Le contraste vient de la France Insoumise qui ne cache pas sa colère "c'est le résultat qu'on attendait c'est quand même désespérant que l'on se retrouve à choisir entre Emmanuel Macron qu'on avait déjà combattu dans les luttes sociales au moment de la loi Macron. Il est l'incarnation du libéralisme. On se prépare à un quinquennat de lutte." se révolte Claire Arnoux, candidate à la deuxième circonscription du Doubs.

Après l'effervescence des premières minutes, le Kursaal s'est vidé pour laisser place ,dehors, à une manifestation d'une quarantaine de jeunes pour la plupart cagoulés. "La loi travail, on oublie pas" ont-ils scandés jusqu'au Pont-Battant. La manifestation a été encadrée par les forces de l'ordre.

Une vingtaine de militants et de syndicats FSU se sont également retrouvés Place de la Révolution. "nous sommes plûtot satisfait car nous avions appelés à voter contre Marine Le Pen mais malgré tout nous combattrons contre le programme d'Emmanuel Macron sur l'école", indique un syndicat de la FSU.

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