Comment éviter les intoxications au monoxyde de carbone ?

Publié le 31/12/2015 - 15:31
Mis à jour le 31/12/2015 - 16:10

Chaque année, les intoxications au monoxyde de carbone figurent parmi les causes les plus graves de mortalité durant la saison hivernale. Raphaël Bartolt, préfet du Doubs et de la région Franche-Comté, souhaite rappeler les mesures simples à respecter pour éviter ces intoxications au monoxyde de carbone

 ©
©

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz invisible, inodore, et non irritant qui résulte d’une combustion incomplète du bois, de butane, de charbon, d’essence, de fuel, de gaz naturel, de pétrole ou de propane. L’utilisation d’appareils à combustion mal entretenus ou utilisés dans de mauvaises conditions présente un risque d’intoxication.

34 personnes décédées

En effet selon l’Institut de veille sanitaire (InVS) entre septembre 2014 et mars 2015, 3456 personnes ont été exposées aux émanations de gaz et 34 en sont décédées.

Il existe deux types d’intoxication :

  • l’intoxication faible dite "chronique" qui se manifeste par des maux de tête, des nausées, une confusion mentale, de la fatigue. L’intoxication est lente et les symptômes peuvent ne pas se manifester immédiatement.
  • l’intoxication aiguë, rapide, qui entraîne des vertiges, une perte de connaissance, une impotence musculaire, des troubles du comportement, voire coma ou le décès.

Qu’arrive-t-il ensuite ?

Les séquelles peuvent être très graves telles que des migraines chroniques, des dépendances neurologiques invalidantes (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes). 

Pour prévenir, des gestes élémentaires à suivre

Pour éviter ces risques d’intoxication, quelques gestes élémentaires peuvent être adoptés et mis en pratique tout au long de l’année sur les différents appareils à combustion (chaudières, cheminées, chauffe-eau, groupes électrogènes etc....) dans l’habitat :

  • Faire vérifier et entretenir chaque année les installations par un professionnel 
  • Faire effectuer un ramonage mécanique de vos conduits et cheminées au moins une fois par an
  • Bien ventiler et aérer le logement, même en hiver
  • Ne jamais boucher les entrées d’air
  • Respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion
  • Ne pas utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage
  • Ne pas utiliser des chauffages d’appoint en continu
  • Ne jamais utiliser en intérieur un groupe électrogène

Que faire en cas d’accident ?

  • Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres
  • Arrêter si possible les appareils à combustion
  • Evacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants
  • Appeler les secours : le numéro unique d’urgence européen (112) ou les pompiers (18) ou le SAMU (15)
  • Ne réintégrer les locaux qu’après le passage d’un professionnel qualifié qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.55
légère pluie
le 17/11 à 12h00
Vent
2.9 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
92 %