Alauzet - Cordier : ce n'est plus une rupture, c'est une fracture...

Publié le 17/10/2019 - 17:55
Mis à jour le 22/10/2019 - 15:32

Municipale Besançon 2020 • Actant la rupture, l’équipe du candidat investi Éric Alauzet souhaite « rétablir certaines vérités » et demande la démission d’Alexandra Cordier de sa fonction de référente départementale d’En Marche.

Alexandra Cordier - Éric Alauzet © D Poirier  ©
Alexandra Cordier - Éric Alauzet © D Poirier ©

Depuis l’annonce de la rupture en début de semaine entre Alexandra Cordier et Éric Alauzet, les esprits s’échauffent (déjà) au sein d’En Marche à Besançon à cinq mois de l’élection municipale les 15 et 22 mars 2020. 

Alauzet - Cordier : ce n'est pas prêt de se rabibocher. Le torchon brûle. Encore et toujours. La rupture est manifeste. Pour rappel, la Bisontine de 36 ans avait fait acte de candidature à l'investiture en vue des municipales à Besançon face au député LREM Eric Alauzet qui l'avait emporté.

Demandant, mais n'ayant pas obtenu la seconde place sur la future liste LREM d'Éric Alauzet, la référente départementale "En Marche" et conseillère du maire sortant a acté sa rupture avec le candidat investi.

Excédé par de récentes déclarations, Frank Monneur souhaite "rétablir certaines vérités". Constatant qu'Alexandra Cordier ne soutient pas le candidat officiellement investi, le directeur de campagne et porte-parole d'Eric Alauzet demande la démission de la référente départementale.

Pourquoi réagir maintenant après les déclarations d'Alexandra Cordier ? 

Frank Monneur : "Nous avons toujours voulu rester discret par rapport à cet emballement parce que ce n'est pas ce qui intéresse les Bisontins, mais il est temps pour nous de restituer des éléments de vérité qu'Alexandra Cordier omet volontairement de décrire.  Je rappelle qu'Éric Alauzet est le candidat officiellement investi par LREM. La référente départementale d'En Marche, son rôle est de le soutenir. Or, elle ne le fait pas. Donc il y a pas de négociation à avoir entre un candidat investi et une référente départementale qui doit soutenir tous les candidats "En marche" du Doubs, dont Besançon évidemment. " 

Alexandra Cordier regrette qu'Éric Alauzet rejette sa proposition de figurer en seconde position sur sa future liste...

Frank Monneur : "Concernant la réunion du 31 août avec Alexandra Cordier, j'y étais, il était question d'une méthode de travail, à savoir comment réaliser le programme ensemble. Il n'a jamais été question de poste ou de liste contrairement à ce qu'elle affirme. Quand elle évoque le poste de première adjointe qui aurait été évoqué le 31 août, c'est faux. 

Lorsqu'elle déclare qu'elle n'a pas peu de nouvelles depuis cette rencontre et qu'elle n'a jamais été invitée et rencontré Éric Alauzet, j'affirme qu'elle a refusé toutes les invitations durant tout le mois de septembre, y compris une invitation à une réunion de travail qui a réuni 150 soutiens d'Éric Alauzet à Battant le 14 septembre dernier. Nous avons des échanges de mail et de SMS, à chaque fois, elle était invitée. 

Je l'ai invitée, elle et ses soutiens à participer aux groupes de travail thématiques. Nous en avons 22. Je lui ai transmis la liste des groupes et dans un second temps un calendrier avec les horaires pour qu'elle puisse venir construire le programme avec nous. Elle n'est jamais venue. Nous n'avons jamais rencontré personne de son équipe malgré toutes nos sollicitations. 

"Les 120 propositions dont elle parle, on aimerait bien pouvoir en débattre, mais on ne les a pas en dehors du Vélodrome, de Saint-Jacques et du téléphérique."  

Est arrivée l'idée qu'il fallait répondre à une demande sur le poste de première adjointe. Nous avons bien compris et à ce moment - et les masques sont tombés -  que tout cela était du mauvais théâtre, une mauvaise comédie puisque, très clairement, seul le poste de première adjointe l'intéressait. Ce qui l'intéresse, c'est son ambition personnelle et son destin personnel. Elle n'a jamais eu l'intention de travailler avec Éric Alauzet.

Il y a quelque chose qu'elle n’a pas compris, c'est qu'elle pense être  dans une négociation comme entre partis politiques au lendemain d’un premier tour. Il y a un candidat investi. Elle devait se ranger derrière lui. Elle ne le fait pas donc il n'y a pas de négociation particulière à avoir. Elle doit en tirer les conséquences...

Quelles conséquences ? 

Frank Monneur : "Si elle ne soutient pas le candidat de son propre parti dans la première ville du département, elle doit démissionner de son rôle de référente d'En Marche. On est dans une contradiction totale. Je précise que 90 % des marcheurs locaux sont derrière Éric Alauzet, sans parler des personnes, sans étiquette politique, qui sont avec lui. Alexandra Cordier, comme le maire, sont isolés dans cette démarche.

Ce qui nous intéresse désormais, c'est le projet que nous allons proposer aux Bisontins, qui, à mon sens, attendent autre chose d'un futur maire. Nous sommes au travail pour un programme ambitieux et de rupture également..."

2 Commentaires

La LREM Ornans-Vallée de Loue apporte son total soutien à Alexandra Cordier, référente du mouvement dans le Doubs suite à la campagne de dénigrement orchestrée par le candidat député Eric ALAUZET et son équipe. Nous ne partageons pas ces méthodes d'un ancien monde ! Ce candidat est incapable de rassembler son propre camp et aucune autre force politique autour de lui ! La bienveillance est un mot qui n'existe pas dans son vocabulaire ! Il n'a jamais représenté à nos yeux les valeurs que nous avons défendues lors de notre engagement auprès d'Emmanuel Macron. Les ami(e)s, on nous a volé notre rêve de faire de la politique autrement !
Publié le 17 octobre 2019 à 20h54 par ORNANS LREM • Membre
Total soutien à Alexandra Cordier !
Publié le 17 octobre 2019 à 18h47 par ORNANS LREM • Membre

4 commentaires

  • antonio.spatafora1@yahoo.com dit :

    La LREM Ornans-Vallée de Loue apporte son total soutien à Alexandra Cordier, référente du mouvement dans le Doubs suite à la campagne de dénigrement orchestrée par le candidat député Eric ALAUZET et son équipe. Nous ne partageons pas ces méthodes d’un ancien monde !
    Ce candidat est incapable de rassembler son propre camp et aucune autre force politique autour de lui !
    La bienveillance est un mot qui n’existe pas dans son vocabulaire !
    Il n’a jamais représenté à nos yeux les valeurs que nous avons défendues lors de notre engagement auprès d’Emmanuel Macron.
    Les ami(e)s, on nous a volé notre rêve de faire de la politique autrement !

  • antonio.spatafora1@yahoo.com dit :

    Total soutien à Alexandra Cordier !

Laisser un commentaire

municipales 2020 Besançon

Inéligibilité : le président du Mouvement FC fait appel du jugement rendu par le Tribunal administratif  

Le tribunal administratif de Besançon a jugé Jean-Philippe Allenbach « inéligible » pendant ces 18 prochains mois a-t-on appris dimanche 14 mars 2021. Le président du Mouvement Franche-Comté ne pourra donc pas se présenter ni aux élections régionales ni présidentielles. Il fait appel de cette décision.

Vivez en direct le conseil municipal d’installation

Diaporama • L’heure est historique pour Besançon. Après trois mandats et 19 ans à la tête de Besançon, Jean-Louis Fousseret va laisser son siège à la première femme-maire de Besançon qui sera également la toute première maire écologiste. Après le rappel des résultats, les  55 nouveaux conseillers municipaux éliront ensuite Mme la Maire.

Anne Vignot : “Besançon est entrée dans les grandes villes qui ont pris l’option de la transition”

Entretien • Elue maire de Besançon, Anne Vignot revient sur sa victoire au second tour de l’élection municipale. Dans un style bien à elle, s’éloignant volontairement des clichés traditionnels des « hommes politiques », elle souhaite avancer rapidement et sûrement sur plusieurs dossiers : la gestion post-crise, la relance économique ou encore la rentrée scolaire. Rencontre. 

Besançon se réveille en vert : Anne Vignot l’emporte de 566 voix

Première écologiste et première femme maire de Besançon.  Anne Vignot a remporté d’une courte tête à 566 voix la mairie de Besançon avec 43,83% des suffrages, dimanche, devant le candidat LR Ludovic Fagaut (41,61% 10.579 voix) et le marcheur Eric Alauzet (14,55% 3.700 voix). L’abstention frôle les 61 %
 

Politique

Meeting de soutien à Raphaël Glucksmann : “L’Europe est à un moment où elle doit se réveiller” (P. Jouvet)

Le Parti socialiste du Doubs et Place publique Franche-Comté ont organisé une réunion publique lundi 22 avril 2024 à 19h00 salle Proudhon à Besançon afin de soutenir Raphaël Glucksmann, candidat PS aux élections européennes. Environ 130 personnes ont répondu présentes.

Le Mouvement Franche-Comté veut “stopper” la Pive

Dans un communiqué du 20 avril 2024 intitulé "Stop Pive !", le Mouvement Franche-Comté, représenté par son président Jean-Philippe Allenbach, qualifie le rapport moral et financier 2023 de l’association La Pive (monnaie locale) de "désastreux" et souhaite l’arrêt des subventions publiques qui lui sont allouées.

Il y a 80 ans, les femmes obtenaient le droit de vote : l’hommage d’Aline Chassagne à Besançon

Il y a 80 ans, le 21 avril 1944, les femmes obtenaient le droit de vote en France. Aline Chassagne, adjointe à la maire de Besançon en charge de la culture et du patrimoine historique, a rendu hommage, samedi matin rue Gisèle Halimi, à celles qui se sont battues pour avoir ce droit. Elle a également appelé à "retourner aux urnes".

Le Sénat adopte un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin à 20 ans d’inaction publique 

Le Sénat a adopté à l'unanimité, le 11 avril 2024, un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin au désengagement de l’État en la matière et qui met à mal la filière apicole et les pollinisateurs sauvages. ”Une victoire importante et une avancée majeure, vingt ans après la détection de cette espèce sur le territoire national”, pour Jean-François Longeot, sénateur du Doubs. 

Haut Conseil des finances publiques : le gouvernement n’a “pas les moyens” de réaliser des baisses d’impôts sèches

Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), a estimé mercredi 17 avril 2024 que le gouvernement "n'avait pas les moyens" au vu de l'état de ses finances publiques, de faire des "baisses d'impôts sèches", contrairement aux promesses de l'exécutif.

Élections européennes du 9 juin 2024 : modalités pour s’inscrire et voter

Le 9 juin 2024, les Français en âge de voter et les ressortissants d’un État-membre de l’Union européenne résidant en France seront appelés à voter pour l’élection des représentants de la France au Parlement européen. Comment s'inscrire sur les listes électorales et voter ?

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.8
légère pluie
le 26/04 à 21h00
Vent
1.58 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
91 %