Billets pour les JO de Paris : deux Bisontins tirés au sort témoignent...

Publié le 23/02/2023 - 16:04
Mis à jour le 27/04/2023 - 10:37

Si le tirage au sort des Jeux Olympiques a ravi tous les chanceux sélectionnés sur le moment, l'achat des places en revanche a partagé les opinions. Elise, mère de famille bisontine et Luc, fan de sport bisontin, nous racontent leur expérience sur les premières préventes...

Le 1er décembre 2023 marquait le début des inscriptions au tirage au sort pour la vente de packs de billets pour participer aux Jeux olympiques de Paris. Depuis le 15 février, seules les personnes tirées au sort peuvent acheter ces packs sur-mesure. L'inscription pour les billets à l'unité débutera quant à elle le 15 mars et se clôturera le 20 avril. En mai, les plus chanceux pourront acheter des billets individuels et se préparer à l'approche des Jeux olympiques 2024. Si ce système de place apporte le sourire à certains, nombreux sont ceux qui restent sceptiques, déçus par des dysfonctionnements internes... et les prix !

© https://tickets.paris2024.org/

900€ pour la famille

Elise, une Bisontine de 52 ans, a été tirée et a pu acheter des billets le 17 février dernier. "On le fait en famille donc on a pris le pack familial. On part tous les 5, j'ai trois filles âgées de 7 ans, 19 ans et 23 ans.  On en a eu pour un total de 900 euros, les places à 24 euros étaient déjà parties", nous confie-t-elle. Si les packs proposent plusieurs compétitions, les membres de la famille ont choisi de se laisser bercer par l'ambiance du handball, du badminton et du beach volley, trois épreuves qui seront animées dans trois lieux distincts.

Après avoir sélectionné trois compétitions sportives, l'emplacement des places reste lui aussi à déterminer. Classé de A à D, le prix varie en fonction des meilleures places. "Nous avons choisi des catégories B à C. C'est quand même un petit budget à 5, on a tout regroupé sur trois jours, on fait un sport par jour", souligne Élise. Un prix épicé certes, mais qui en vaut la peine pour cet évènement qu'elle considère "symbolique". Logés gratuitement à Paris, Élise, son mari et ses filles seront accueillis par des membres de leur famille.

Si cette mère de famille a déjà ses billets en poche, d'autres comme Luc, âgé de 49 ans, attend l'ouverture des billets individuels en mars prochain. Tiré au sort le 17 février, cet amateur de compétitions sportives se faisait une une joie de pouvoir acheter des places pour les Jeux Olympiques... Une hâte très vite transformée en frustration !

"C'est dommage pour un évènement qui se prône populaire et accessible à tous"

Dans un premier temps, "j'ai fait une sélection de ce qui m'intéressait et j'ai rapidement vu que les créneaux n'étaient pas ouverts. Toutes les places et les épreuves n'étaient pas disponibles", déplore Luc. Autre point négatif : toutes les gammes de places ne sont pas disponibles. Pour la majorité des épreuves, Luc constate que sur les quatre catégories, seules deux sont accessibles : "C'est dommage pour un évènement qui se prône populaire et accessible à tous". D'autant que pour chaque compétition différente, les inscrits doivent acheter un nombre de place identique.

© https://tickets.paris2024.org/

780€, c'est non !

Pour chaque session sportive, plusieurs compétitions sont proposées aux inscrits. Selon Luc, la troisième dévoile un nombre d'épreuves sportives limité, les "moins attractives à regarder". Pour ce passionné de sport, ces packs de trois sessions semblent avoir été créées "pour que les épreuves mineures soient sélectionnées".

Des problématiques qui s'ajoutent à un certain budget : "J'étais à un total de 780 euros. J'ai pris deux billets pour deux épreuves d'athlétisme 300 euros, le lendemain une autre épreuve sportive à 180 euros et pour la dernière, c'était encore 300 euros". Résultat des courses : Luc n'a rien acheté, mais reste déterminé à se procurer des billets individuels lors de la prochaine ouverture. La frustration est au rendez-vous pour l'instant, mais l'envie et l'admiration pour ces jeux restent intouchables : "On va faire les plus beaux JO du 21e siècle, j'en suis persuadé !", conclut-il avec le sourire.

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Economie

Commission permanente : la Région Bourgogne-Franche-Comté vote plus de 194 millions d’euros de financements

Réunis en commission permanente le 27 juin 2025 à Dijon, les élus régionaux de Bourgogne-Franche-Comté ont validé une enveloppe de 194,3 millions d’euros destinée à soutenir de nombreux projets dans les domaines économiques, sociaux, environnementaux et culturels.

Crise du logement : un souffle d’espoir au 53e congrès des promoteurs immobiliers

Le 53e congrès de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) s’est tenu ce mardi 24 juin à Marseille au Mucem dans un climat tendu, mais porteur d’un certain espoir. Fabrice Jeannot, président du groupe SMCI et vice-président de la Fédération des promoteurs immobiliers de Franche-Comté Bourgogne, revient sur les échanges et les annonces marquantes de cette journée cruciale pour le secteur.

Catastrophes naturelles : 27 millions d’euros pour les exploitations touchées en Bourgogne Franche-Comté

En avril dernier, la Région Bourgogne-Franche-Comté s’est saisie d’une opportunité ouverte par la Commission européenne pour soutenir les exploitations agricoles affectées par des catastrophes naturelles. Un comité régional de programmation ad hoc se déroule du 24 au 26 juin 2025.

Soldes d’été à Besançon : une période cruciale pour les commerçants

Les soldes d’été débutent ce mercredi 25 juin, et les commerçants bisontins sont prêts, avec des stocks bien remplis. Mais pour Serge Couësmes, président de l’Union des commerçants de Besançon, ce rendez-vous commercial reste sujet à débat, notamment en raison de son positionnement calendaire.

Cinq Resto U’ mettent en place "Mon Restau Responsable"

Les restaurants universitaires Lumière et Hauts de Chazal du Crous Bourgogne-Franche-Comté à Besançon ont officialisé leur engagement dans la démarche Mon Restau Responsable® lundi 23 juin 2025. À travers cette initiative, ils rejoignent les Resto U’ Canot, Mégevand et Petit Bouloie, déjà engagés depuis novembre 2024. L’ensemble des cinq restaurants universitaires de la ville participe désormais à cette démarche nationale visant à rendre la restauration collective plus respectueuse de l’environnement et du bien-être des usagers.

Grand Besançon : tout ce que vous devez savoir sur la gratuité des transports à partir du 1er juillet 2025

À compter du 1er juillet 2025, le réseau de transports Ginko devient partiellement gratuit à Besançon et dans l'agglomération. Grand Besançon Métropole a décidé de rendre les transports accessibles sans frais pour les jeunes de 4 à 14 ans, ainsi que pour tous les usagers les samedis. Une mesure qui vise à "encourager la mobilité et soutenir la vie locale", selon le communiqué officiel de Ginko. On fait le point.

Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers en redressement judiciaire : trois boutiques menacées en Bourgogne Franche-Comté

Les enseignes françaises de prêt-à-porter Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers ont demandé vendredi 20 juin 2025 leur placement en redressement judiciaire, a indiqué ce lundi une source proche du dossier, confirmant une information du site spécialisé Fashion Network. En Bourgogne Franche-Comté, Besançon compte un magasin Princess Tam Tam et Dijon compte deux boutiques Princess Tam Tam et Comptoir des Cotonniers.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 21.31
ciel dégagé
le 29/06 à 06h00
Vent
2.51 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
100 %