Coronavirus : dans le Grand Est les cas remontent, appel à la vigilance

Publié le 20/07/2020 - 14:37
Mis à jour le 20/07/2020 - 17:22

Les autorités du Grand Est ont appelé ce lundi 20 juillet 2020 à la vigilance et au respect des gestes barrière après avoir constaté ces derniers jours un certain relâchement et une augmentation du nombre de cas de Covid-19 dans la région.

© DR ©
© DR ©

La directrice de l’Agence Régionale de Santé s’agace notamment de voir les gens se faire à nouveau la bise.

“Un relâchement a été observé un peu partout. Le virus circule encore”, a mis en garde la préfète du Grand Est, Josiane Chevalier.

Celle-ci en a appelé ”à la responsabilité individuelle: on ne réussira pas sans le civisme, la responsabilité de chacun”. “Un confinement coûte 10 milliards d’euros par semaine, d’où l’importance de la prévention”, a-t-elle ajouté.

Le Grand Est a été une des régions les plus touchées par l’épidémie de coronavirus et si la situation s’est nettement améliorée, les autorités sanitaires ont observé ces derniers jours une augmentation du nombre de cas.

Ainsi, le “R0”, qui mesure le nombre moyen de personnes contaminées par un malade, est monté ces trois dernières semaines de 0,72 à 0,84, puis à 0,98 vendredi dernier. “Il est vrai qu’en France il est largement au-dessus de 1 partout. Tous nos indicateurs étaient au vert dans la région, mais il nous apparaît quelques frémissements depuis le 14 juillet”, a souligné Marie-Ange Desailly-Chanson, la directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est.

“Il y a une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir, ce sont les bises"

“On constate une évolution moins favorable, qui n’est pas catastrophique”, a de son côté précisé Michel Vernay, épidémiologiste et responsable de Santé publique France dans le Grand Est.

“Du 13 au 19 juillet, nous avons observé dans la région 298 nouveaux cas diagnostiqués, alors que la semaine précédente nous n’en avions eu que 156. Très clairement, on a un doublement la semaine dernière”, a-t-il ajouté, notant cependant qu’il n’y avait pas pour l’heure d’activité anormale au niveau des services de réanimation.

“Il y a une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir, ce sont les bises: arrêtez de vous embrasser, c’est comme ça que le virus est transmis”, a encore insisté la directrice de l’ARS.

Et celle-ci aimerait que les jeunes fassent davantage attention: “Ne jouez pas à la roulette russe, cette maladie est dangereuse, vous pouvez vous retrouver en réanimation ou mourir même si vous êtes jeune”.

Au total, 31 clusters sont en cours d’investigation ou de suivi dans le Grand Est, les deux plus importants se situant dans les Vosges, l’un issu d’un rassemblement familial et l’autre dans un établissement médico-social. 

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

EOlife : Archeon Medical annonce un triplement du taux de survie neurologique après arrêt cardiaque

Archeon Medical, société fondée à Besançon et spécialisée dans le monitoring de la ventilation d’urgence, publie mercredi 19 novembre 2025, les résultats d’une étude inédite menée en conditions réelles par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Doubs. L’étude porte sur EOlife, un dispositif médical intelligent de ventilation, et révèle un triplement du taux de survie à 30 jours sans séquelles neurologiques chez les patients victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). "100 % des survivants ont retrouvé toutes leurs capacités neurologiques", précise le communiqué de l’entreprise.

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 1.6
légère pluie
le 20/11 à 09h00
Vent
2.91 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
93 %