Cumul de pluie : record de 50 ans au moins battu pour décembre-janvier

Publié le 30/01/2018 - 17:09
Mis à jour le 30/01/2018 - 17:09

282,5 mm d’eau étaient tombés sur ces deux mois, en cumul moyen sur l’ensemble du pays, battant un record de décembre 1981- janvier 1982.

Il n'avait jamais autant plu en France depuis plus de cinquante ans. La France a connu sur ces deux mois de décembre-janvier un cumul moyen de pluies record depuis 1959, année de début de la modélisation de la pluviométrie, a indiqué lundi Météo-France. Au 29 janvier, 282,5 mm d'eau étaient tombés sur ces deux mois, en cumul moyen sur le pays, battant un record de décembre 1981-janvier 1982. En janvier – qui n'est pas encore fini – "plusieurs régions ont déjà battu leur propre record avec deux fois la valeur normale" d'un mois de janvier (pris sur la période 1981-2010), note la climatologue Christine Berne, de Météo-France : Auvergne-Rhône Alpes et Bourgogne-Franche-Comté.

L'Île-de-France compte parmi les régions également très pluvieuses en ce premier mois de l'année, mais n'a pas (encore) battu son record. Quant à décembre, le dernier mois de 2017 a connu une pluviosité moyenne excédentaire de 50 % par rapport à la normale. Enfin concernant l'ensoleillement, au 28 janvier, certaines régions du nord avaient eu droit à moins de 40 heures de soleil, des Hauts-de-France à la Champagne, de l'Alsace jusqu'au Massif central et à l'Île-de-France.

650 000 personnes touchées par an

Les inondations risquent de se multiplier en Europe en raison du réchauffement climatique, même si celui-ci était limité à 1,5 °C, selon une étude publiée lundi 29 janvier. Les auteurs de cette étude publiée par la revue Climate ont passé en revue trois scénarios, allant de + 1,5 °C à + 3 °C par rapport à l'ère pré-industrielle. Dans le scénario le plus optimiste, les dommages causés par les débordements de cours d'eau en Europe vont plus que doubler, à environ 15 milliards d'euros par an, selon les chercheurs. Et le nombre de personnes affectées par les inondations augmenterait de 86 %, soit environ 650 000 personnes par an. Mais en cas de hausse des températures de 3 °C, les dommages monteraient de 145 % à environ 17 milliards d'euros par an, et 780 000 personnes seraient touchées (+ 123 %).

"Ce travail confirme que les impacts du changement climatique sur le risque inondation en Europe sont étendus et importants", ont commenté les auteurs de l'étude, à laquelle était associé le Centre commun de recherche de la Commission européenne. « Nos résultats montrent que d'importants impacts peuvent être évités en limitant le réchauffement climatique au seuil de température le plus bas. Néanmoins, une augmentation considérable du risque d'inondations est prédite en Europe, même en cas de scénario le plus optimiste de + 1,5 °C », ont-ils ajouté.

Une lente décrue

Lundi 29 janvier, la Seine a atteint à Paris son pic de crue, loin du record historique, mais la décrue s'annonce lente avec pour les riverains des conséquences pendant plusieurs jours encore, et pour les autorités une réflexion à mener sur l'urbanisme francilien. La crue a culminé à 5,85 m, soit moins qu'en juin 2016 (6,10 m), selon Vigicrues. "On est désormais dans la phase d'étale", selon Joël Hoffman, de l'organisme de surveillance des cours d'eau. Ce niveau le plus élevé, mesuré à la station de référence du pont d'Austerlitz à Paris, est resté inchangé depuis dimanche soir.

(Source AFP)

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