"Sans remettre en cause le droit de grève de certaines corporations, une fois de plus l'intérêt de quelques-uns passe avant l'intérêt de la communauté. En effet, ce (lundi) 18 juin n'est autre que la première journée des épreuves écrites du baccalauréat", écrit la FCPE 21 dans un communiqué.
"Nous, parents d'élèves, aurions aimé plus de discernement dans le choix de la date: que vont faire les élèves qui n'ont pas d'autre moyen de transport? Qui, comment, quand vont-ils être prévenus?" poursuit la Fédération des conseils de parents d'élèves.
Concernant l'entreprise Keolis Dijon, qui sur son site internet "présente par avance ses excuses pour les désagréments occasionnés et conseille aux futurs bacheliers de prendre toutes leurs précautions", la FCPE "s'indigne devant cette légèreté alors que tout élève en retard se verra refuser l'entrée de la salle d'examen et sera donc de ce fait recalé".
La fédération demande à la CGT, à Keolis Dijon et à la communauté éducative de "faire primer l'intérêt des élèves et d'apporter des solutions immédiates à cette menace".
(source: AFP)