Dire, quoi dire et comment le dire ? Telle est la question

Publié le 04/11/2016 - 19:46
Mis à jour le 04/11/2016 - 19:46

Nous en convenons tous, ou la plupart d’entre nous, « un président » en exercice « ne devrait pas dire ça » et sûrement pas comme ça. Cette obligation de rigueur n’est pas, et ne doit pas être, seulement celle d’un président en exercice. Elle doit s’étendre à tout un chacun, et bien sûr aussi à un ex-président qui envisage de l’être à nouveau…

 ©
©

Ainsi, avant le débat télévisé sur TF1, qui opposait les candidats à la primaire de la droite, Monsieur Sarkozy, devant 6000 de ses supporters, avait fustigé en faisant mine de ne pas en être "ces élites qui ne prennent pas le métro, ni les trains de banlieue, qui ne rencontrent jamais un exploitant agricole au bord du gouffre". 

À bien y regarder, il n'est pas certain que Mr Sarkozy use du métro et des trains de banlieue pour ses déplacements. Pas plus, sauf erreur ou omission, qu'il n'y ait eu, au Fouquet's, cantine populaire bien connue du quartier déshérité des Champs Elysées, d'exploitants agricoles au bord du gouffre invités en nombre lors de la petite fête donnée lors de son élection en 2007. 

L'ancien président n'aurait peut-être pas du dire ça ou pas comme ça. Mais c'était avant ce fameux débat qui a vu Alain Juppé prendre nettement les devants, à droite, dans tous les sondages. (Le dernier sondage Odoxa paru le 3 novembre n'est pas bien fameux pour Nicolas Sarkozy, à la veille du second débat de la primaire à droite, plus de 70% des sondés estiment qu'il ne pourra combler son retard avec A. Juppé.)  La preuve que la dérive populiste, cultivée par l'ex-président, montre donc là ses limites. 

C'est peut-être la raison pour laquelle, Mr Sarkozy, rend son propos plus responsable : il indique que dans le cas (très, très hypothétique) d'un second tour opposant François Hollande à Marine Le Pen, il voterait pour l'actuel locataire de l'Élysée. Il rompt ainsi - juste pour la présidentielle précise-t-il  -  avec la règle du "ni-ni" qu'il défendait encore il n'y a pas très longtemps. Un changement de pieds pour séduire l'électorat centriste qui prisait fort peu certaines de ces précédentes déclarations jugées populistes.

Un exemple, parmi d'autres, de ce qu'un ancien président de la République et encore une fois candidat, se doit de dire, clairement, à la différence d'autres propos dont il aurait pu et du se passer.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

ziri

Comme un moment de grâce…

Quelque part, un coin de France, un bout de plage, une douce fin d’après-midi d’été. Une ambiance estivale, calme, mêlant des âges, des conditions toutes différentes, mais vivant chacune et chacun ce moment à sa convenance.

Librairie Siloë-Chevassu : Pierre Chevassu tourne la page…

J’ai souvent eu le plaisir de rencontrer Pierre Chevassu. Professionnellement, dès qu’il s’agissait d’un reportage lié aux livres, à l’édition ou à la librairie, il était un interlocuteur tout indiqué. Quand il s’agissait de faits religieux aussi. Et bien sûr quand il s’agissait de la parution d’un livre religieux, encore plus. Toujours disponible dans sa librairie Siloë-Chevassu de la Grande Rue à Besançon. Lecteur, je le rencontrais aussi; je questionnais souvent ce libraire, au visage empreint d’une tranquille bienveillance, à propos de tel ou tel livre, spécifique; il était alors patient, attentif, disponible. Bisontin, je le croisais, de temps à autre, surtout certains matins, devant un café, attablé dans une brasserie de la place Granvelle. Nous partagions alors ce moment, discutant de choses et d’autres, souvent bien sûr de littérature ou de l’actualité.

Siège de la région à Besançon ou Dijon : certains élus bourguignons manqueraient-ils de sang-froid ?

Alors que le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté devrait entériner le choix la capitale et du siège de la région avant l’été, quelques élus bourguignons seraient visiblement très agacés de voir que certains (ou certaines) osent encore penser que Besançon puisse décrocher le titre.

Fusion Bourgogne + Franche-Comté : ce qui se défait…

Perceptions d’incertitudes et d’inquiétudes provenaient de la fonction publique territoriale et d’État. Exprimées d’abord mezzo voce, elles ont fini par se faire entendre et se frayer un chemin. Mais le secteur privé n’échappe pas au malaise. On y voit déjà se profiler les premières suppressions de postes via un plan de sauvegarde de l’emploi pour réduire les effectifs.  Un OPCA (organisme paritaire collecteur agréé par l’État pour collecter par secteur les contributions des entreprises pour la formation), sous la responsabilité d’un syndicat patronal, se trouve dans l’obligation de réduire la voilure.

Fusion Bourgogne Franche-Comté : ce qui fâche (opus 2)

La mode est aux Séries. La fusion Bourgogne + Franche-Comté en mériterait peut-être une. Le papier précédent « tendez l’oreille, les inquiétudes s’entendent… » aurait été alors baptisé Opus 1, faisant figure de premier épisode. Hé oui, il y en aura d’autres, tant cette fusion pose, pour l’heure plus de questions, légitimes, que ne sont proposées, pour l’instant, de solutions équitables – le départ du centre de tri postal de Besançon pour Dijon en est une preuve flagrante. Pourtant, il faudra faire « avec  » et cet « avec  » concerne toute la société comtoise Certains Bourguignons, ceux susceptibles, m’en voudront d’insister là où le bât blesse. Tant pis !

Politique

Par volonté de “transparence” la maire de Besançon dévoile les frais professionnels de sa mandature

VIDÉO • Face à la demande de trois habitants qui fait écho à la polémique récente concernant les notes de frais de la maire du 8e arrondissement de Paris, la maire de Besançon a préféré répondre favorablement sur le montant des frais professionnels engagés par la maire et ses élus au cours du mandat 2020-2025. Ceux-ci ont été dévoilés en conférence de presse d’avant-conseil municipal le 15 octobre 2025.

Municipales 2026 à Besançon : Nathalie Bouvet et Frank Monneur rejoignent la liste Fagaut-Croizier

À moins de six mois des élections municipales prévues en mars 2026, Nathalie Bouvet, conseillère municipale de Besançon (Renaissance) et Frank Monneur, ancien conseiller municipal, ont annoncé le 14 octobre 2025 leur soutien à ”la dynamique politique” portée par Ludovic Fagaut et Laurent Croizier. Dans un communiqué, ils expliquent leur décision.

Lecornu échappe de peu à la censure et va pouvoir s’atteler au budget

Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près jeudi 16 octobre 2025 à la censure, le Parti socialiste laissant sa chance au Premier ministre en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites. Les débats budgétaires vont désormais pouvoir commencer à l'Assemblée dès la semaine prochaine.

Le cirque équestre Pagnozoo, bientôt implanté à Planoise ?

VIDÉO • Parmi les sujets abordés lors du prochain conseil municipal qui aura lieu jeudi 16 octobre 2025 à Besançon, les élus auront notamment à se prononcer sur la mise à disposition de terrains communaux à titre gratuit et l’autorisation temporaire du domaine public communal sollicité par le cirque équestre Pagnozoo dans le quartier de Planoise. 

Le gouvernement présentera mardi les deux projets de budget en conseil des ministres

Le gouvernement de Sébastien Lecornu présentera mardi 14 octobre 2025 en conseil des ministres les deux projets de budget, celui de l'Etat et celui de la Sécurité sociale, dont le contenu n'a pas encore été dévoilé mais qui pourra évoluer lors du débat parlementaire, a indiqué Matignon lundi.

Sondage – Dans quelle mesure avez-vous confiance dans le gouvernement Lecornu II pour affronter les défis du pays ?

Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi, Sébastien Lecornu a dévoilé tard ce dimanche 12 octobre 2025 la composition de son nouveau gouvernement. À la différence du premier, celui-ci est composé de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Ce nouvel exécutif de 34 ministres a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée puisque LFI et le RN ont déjà annoncé le dépôt d’une mention de censure dès ce lundi. Et vous, dans quelle mesure avez-vous confiance dans le gouvernement Lecornu II pour affronter les défis du pays ? C’est notre sondage de la semaine !

Municipale 2026 à Besançon : Laurent Croizier s’allie officiellement au candidat Ludovic Fagaut

Le député Modem du Doubs, Laurent Croizier, avait annoncé samedi dernier vouloir engager les discussions pour un "grand rassemblement" à Besançon. C’est donc chose faite depuis l’annonce officielle de son alliance ce 11 octobre 2025 avec Ludovic Fagaut. Fait notable, le candidat LR ne ferme pas non plus la porte au candidat Horizons Eric Delabrousse et au socialiste Nicolas Bodin...

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.75
ciel dégagé
le 17/10 à 09h00
Vent
2.61 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
78 %